Témoignage de Nathalie du 10 février 2018
Présence est le nom choisi par le groupe de la paroisse qui accompagne les personnes vers le sacrement des malades.
A leur coté, à leur écoute, ils ont dépoussiéré ce que l’on croit connaître de ce sacrement. Les accompagnants ont parlé d’un sacrement, tendresse de Dieu, un sacrement pour les vivants, un sacrement de guérison physique et spirituel, un signe pour donner force et soutien dans l’épreuve.
Comment ne pas être alors interpellée, questionnée quand la maladie survient alors qu’on ne l’attend pas et qui vient tout bousculer, qui entraîne avec elle la personne mais aussi ses proches, elle qui fait accepter ce qui semble inacceptable, qui oblige au dépouillement, à la dépendance, au dénuement, à beaucoup de patience et d’humilité, elle qui nous fait revenir à l’essentiel.
Alors comment ne pas saisir cette occasion de vivre ce sacrement en communion, avec Hélène, Soazic, Jean Yves, Maria, Almerinda, Rosalie, Guillaume et Marie Claire, en communauté avec vous tous, moi qui fais l’expérience chaque jour d’être portée et entourée par la prière, par des messages d’encouragement et de soutien inattendus et si réconfortants, et qui suis entre les mains d’hommes et de femmes, sur le plan médical, qui suscite admiration et respect.
Tous ces signes, ces attentions sont déjà pour mol, manifestation de l’Esprit Saint à l’oeuvre dans le monde, manifestation de la tendresse de Dieu.
Aussi, comme le lépreux de l’évangile, je fais appel, aujourd’hui, à la tendresse de Dieu et lui demande d’être toujours là et encore plus lorsque viendront les moments de découragement, de solitude, de tentations au renoncement, de perte de confiance, parce que le chemin est long et qu’autour de moi chacun peut aussi faiblir.
Cette tendresse de Dieu manifestée, ce sont aussi des clins d’oeil. Ainsi si aujourd’hui, je reçois et accueille un signe de vie pour le temps présent, il y a 23 ans, signe du temps, à cette même heure, je donnais la Vie et nous accueillions pour la première fois.