Première lecture : Prescriptions concernant le repas pascal (Ex 12, 1-8.11-14)
Deuxième lecture : « Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur » (1 Co 11, 23-26)
Evangile : « Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15)
« Faites, vous aussi, comme j’ai fait pour vous …» Et, deux versets plus loin, Jésus insiste en énonçant une nouvelle béatitude : « Heureux êtes-vous si vous le faites ».
L’actualité nous rattrape. Au risque de sa vie, un officier de gendarmerie a pris la place d’une otage. Arnaud Beltrame a choisi de vivre jusqu’au bout sa vocation de service de ses concitoyens. Le don de soi pour la vie d’autrui. Que dire de plus ?
Que dire de plus, sinon de reprendre notre Evangile, qui nous dit : « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout ». Et cet Evangile selon saint Jean ne nous relate pas le dernier repas de Jésus avant la Pâque, mais le… lavement des pieds des disciples par leur… « Seigneur et Maître » !
Ce lavement des pieds est un geste qui dit l’inattendu de Dieu, l’inattendu du « Fils bien-aimé ». Un geste, un signe, un sacrement, le « sacrement du frère »… « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. »
Le lien entre ce « sacrement du frère », que tant de soignants et tant d’autres accomplissent chaque jour dans les hôpitaux, les EHPAD et dans nos maisons, le lien entre ce sacrement et le sacrement de l’Eucharistie est essentiel, fondamental.
Et l’Evangile selon saint Jean nous éclaire : après le miracle de la multiplication des pains en terre non juive, « de l’autre côté du lac de Tibériade », cet Evangile avait longuement donné la parole à Jésus. Et celui-ci avait dit alors : « Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour celle que vous donne le Fils de l’homme ». Et Jésus ajouta : « Je suis le pain vivant descendu du ciel… Le pain que je donnerai, c’est ma chair pour que le monde ait la vie ».
Le lendemain du lavement des pieds, Jésus dira sur la Croix : « Tout est accompli ». Le Fils bien-aimé a donné sa vie pour que le monde ait la vie …
Puis-je poser une question ? En fait, de quel pain ai-je, avons-nous vraiment faim ? De quoi voulons-nous vraiment être rassasiés ? Et si c’était de paix de paix et de fraternité ? Si c’était d’abord d’amour authentique et de vraie justice ?
« Sachant que le Père a tout remis entre ses mains, Jésus prend un linge qu’il nous à la ceinture, verse de l’eau dans un bassin et se met à laver les pieds des disciples. »
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.