Première lecture : Gn 2, 18-24
Evangile : Mt6, 25-34
Nous célébrons aujourd’hui le dimanche de l’émerveillement.
Je disais en début de célébration pourquoi l’Eglise nous invitait à fêter la création et à vivre un dimanche de l’émerveillement. J’aimerais qu’on s’arrête maintenant sur ce mot, émerveillement. C’est quoi, s’émerveiller? Quelqu’un qui s’émerveille est facilement considéré comme un doux rêveur. Un illuminé. Un exalté. Mais pas forcément comme quelqu’un d’actif.
Alors, l’émerveillement, est-ce une attitude passive? Je voudrais vous convaincre du contraire! Vous montrer que c’est une attitude spirituelle, et qu’elle est pleine de mouvements. Rien de passif, bien au contraire.
Pour cela, je vais m’appuyer sur nos lectures et sur l’encyclique Laudato si’. Mais commençons par cette citation d’Einstein: « L’homme qui a perdu la faculté de s’émerveiller, c’est comme s’il était mort. Ses yeux sont fermés. Il faut savoir s’émerveiller pour comprendre le monde, et en faire quelque chose ». Comprendre le monde, en faire quelque chose: l’émerveillement a bien pour objectif d’agir sur le monde.
L’émerveillement n’a rien de passif. Et c’est une attitude qui peut être spirituelle, on le voit abondamment dans Laudato si’, l’encyclique que le pape François a publiée en 2015. On peut repérer dans son texte beaucoup de mouvements, et j’ai choisi de piocher là-dedans trois mouvements qui peuvent animer celui qui cherche à sauvegarder la création.
Où et comment s’engager, c’est évidemment à chacun de trouver ce qui est le meilleur pour lui, selon ce qu’il peut faire. Cela commence par des actions individuelles: changer son mode de vie pour aller vers ce que le pape appelle une sobriété heureuse. Et ça va jusqu’aux engagements collectifs. Nous en aurons un exemple en fin de célébration avec le projet Église verte: une proposition concrète, à l’échelle paroissiale. L’éventail des possibilités est infini, il n’y a pas de petites actions. S’engager pour la planète, à quelque échelle que ce soit, c’est s’engager pour la justice de Dieu, pour la dignité humaine.
Fêter la création, c’est donc bien s’émerveiller, un émerveillement qui n’est pas une attitude passive. Au contraire, l’émerveillement nous déplace, nous met en route, lorsqu’il passe: 1/ par la louange – je reconnais l’amour de Dieu pour sa création, 2/ par la lucidité – je reconnais le mauvais usage qui est fait de la création, et 3/ par l’engagement – je deviens acteur de la création en étant porteur de l’amour de Dieu; j’en suis co-créateur.
Oui, s’émerveiller sur la création, c’est vraiment être en mouvement!
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.