Première lecture : « Le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle » (2 M 7, 1-2.9-14)
Deuxième lecture : « Que le Seigneur vous affermisse « en tout ce que vous pouvez faire et dire de bien » (2 Th 2, 16 – 3, 5)
Evangile : « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-38)
Il y a deux ans de cela, à l’approche de la commémoration des fidèles défunts, la revue La Croix, nous livrait les résultats d’une enquête-sondage sur une « vie au-delà de la mort » : une large majorité des Français (et même dans le milieu « catho » – les chrétiens catholiques dits pratiquants -) ne croyaient pas en une vie après la mort. Pourtant nous confessons tous les dimanches et solennités « Je crois à la résurrection des morts. » : est-ce de l’hypocrisie… ? Ou bien serions-nous sur la voie de la recherche… ?
La réponse de Jésus aux Sadducéens nous rejoint dans notre vie aujourd’hui.
A l’époque de Jésus il y avait de nombreux groupes religieux qui se référaient au ‘Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob’.
Les 4 groupes importants qui sont hors de la Judée :
A l’intérieur de la Judée il y a surtout deux groupes qui s’opposent théologiquement :
Les Pharisiens sont assez proches de Jésus, même s’ils cherchent à vérifier la justesse de ses prédications. Pour les Sadducéens Jésus représente un danger, aussi bien doctrinal en annonçant la résurrection des morts, que politique par les foules qui le suivent. C’est le souci du Grand-Prêtre lorsqu’il déclare : « ‘Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation.’ Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : ‘Vous n’y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas.’ » (Jean 11, 48-50).
Au cas limite, totalement inventé par les Sadducéens pour poser le problème de la résurrection d’une manière embarrassante, Jésus répond successivement en 2 points :
« Que le Seigneur conduise nos cœurs dans l’amour de Dieu et l’endurance du Christ. » pour l’espérance en la résurrection des morts (2 Thessaloniciens 3, 5).
Père Roland-Paul SAVADOGO
Auxiliaire – Paroisse Saint Augustin.
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.