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Première lecture : « Elle est tout près de toi, cette Parole, afin que tu la mettes en pratique » (Dt 30, 10-14)
Deuxième lecture : « Tout est créé par lui et pour lui » (Col 1, 15-20)
Evangile : « Qui est mon prochain ? » (Lc 10, 25-37)
Dans ces temps particulièrement troublés, il est bon, je crois, de réentendre ce que Moïse disait déjà à son peuple : la loi de Dieu n’est pas au-dessus de nos forces. Et elle est déjà dans nos cœurs, afin que nous la mettions en pratique. Le livre du Deutéronome, nous le savons, est le livre de l’alliance, l’alliance de Dieu avec l’humanité, une alliance pour la vie : « Choisis la vie », nous dit le Dieu de Moïse.
Et quand un docteur de la Loi cherche à mettre Jésus à l’épreuve, la réponse ne se fait pas attendre : elle est donnée sous la forme d’une des plus belles paraboles des Évangiles, celle dite du « Bon Samaritain », que ce dimanche nous redonne à méditer.
« Il s’approcha et pansa ses blessures. » En choisissant cette phrase pour titre de notre célébration, l’équipe liturgique nous renvoie à une question essentielle :
« De qui es-tu le prochain ? » Auprès de qui t’arrêtes-tu dans ta course pour prendre le temps de lui venir en aide, de lui porter secours le cas échéant ?
Il y a quelques années, j’avais été profondément marqué par l’homélie du pape François lors de sa première sortie hors de Rome. C’était, vous vous en souvenez, à Lampedusa, cet île italienne où arrivaient, et où arrivent encore, les migrants d’Afrique fuyant la misère, au moins ceux qui survivent à la traversée. Et François s’interrogeait : « Nous sommes désorientés, nous ne sommes plus attentifs au monde dans lequel nous vivons… Nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle… Nous sommes tombés dans la mondialisation de l’indifférence. Nous sommes habitués à la souffrance de l’autre… » C’était en 2013… Depuis, il y a eu les migrants de Syrie. Et, aujourd’hui, c’est la guerre en Ukraine, qui n’en finit pas…
« Le Samaritain paie de sa personne », a souligné l’un des membres de l’équipe liturgique. Oui, la loi de Dieu, inscrite au plus vrai de chacun de nous, nous invite à payer de notre personne, en passant à l’action, grande ou petite, qu’importe, à la mesure de nos capacités. Et, comme il a été dit aussi dans l’équipe liturgique, il importe sans doute pour cela de commencer par se débarrasser de ce qui nous encombre et nous empêche d’avoir un « regard d’attention » sur le monde qui nous entoure. J’aime cette expression : un « regard d’attention ». Oui, ne pas céder à « la mondialisation de l’indifférence, ne pas passer sans voir… Voir et agir : « Il s’approcha »… Et cette « loi du Seigneur est parfaite », comme nous l’avons chanté avec le psalmiste : elle « redonne vie » !
Il me semble très significatif que notre liturgie nous ait donné d’entendre aussi ce que disait Paul aux chrétiens de Colosse, en leur écrivant de sa prison. Le premier évangélisateur de cette ville, un certain Epaphras, rencontrait quelques difficultés à faire comprendre qui est vraiment le Christ. Alors, Paul ouvre sa lettre par un hymne à Celui qui est la Parole créatrice de toute vie et en qui Dieu a voulu que « toute chose ait son accomplissement total (…) la paix pour tous les êtres sur la terre et au ciel ». Oui la paix pour tous, ce n’est pas affaire de parole, mais un passage à l’acte ! « Il s’approcha et pansa ses blessures »…
Paul Bosse-Platière
Roland-Paul SAVADOGO est né le 14 novembre 1972 à Ouahigouya dans la région nord du Burkina Faso, cinquième d’une fratrie de 8.
Après un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en Finance – Comptabilité, il est admis au Grand séminaire Saint Jean-Baptiste de Ouagadougou.
Il a été ordonné prêtre du diocèse de Ouahigouya le 5 juillet 2003.
Il a été nommé vicaire puis administrateur dans les paroisses de Bourzanga et de Bam (à l’Est du diocèse de Ouahigouya), puis cumulativement économe et secrétaire exécutif de l’Organisation Catholique pour le Développement et la Solidarité (O.CA.DE.S.) – Caritas du diocèse de Dori (dans le Sahel burkinabè).
Il sera par la suite envoyé à Ouagadougou comme aumônier au Juvénat-Postulat-Noviciat-Scholasticat et établissements secondaires des Frères de la Saints Famille et étudiant en Finance-Comptabilité-Contrôle et Droit des Affaires.
En septembre 2013, il est vicaire à la Paroisse Saintes Bernadette de Marcory à Abidjan et étudiant en Master en vue de l’expertise comptable. Il y termine aussi ses études en droit des affaires.
Envoyé en septembre 2017 comme prêtre Fidei donum dans le diocèse d’Amiens, il est nommé vicaire dans les paroisses du Vermandois (Péronne, Roisel–Moyenpont et Moislains–Combles), il arrive à Rennes en mi-septembre 2019, toujours comme prêtre Fidei donum et envoyé, par Monseigneur D’ORNELLAS, comme prêtre auxiliaire à la paroisse Saint Augustin et étudiant en Expertise Comptable au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) à Rennes.
En septembre 2021, il est nommé curé de la paroisse Saint Augustin.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte, ils ont cinq enfants et neuf petits-enfants. Ancien informateur religieux à Ouest-France. Il assure depuis plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.