Questionnaire : qu’est-ce qui est à Dieu ?

Dans les lectures de la messe du 29ème dimanche du Temps Ordinaire, nous lisons cette phrase célèbre du Christ : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 15-21).

L’équipe liturgique a souhaité surtout s’arrêter sur la deuxième partie de cette phrase : “Rendez à Dieu ce qui est à Dieu

La question qui vient derrière est « Qu’est-ce qui est à Dieu ? Que dois-je lui rendre, qu’Il m’a donné ? »
Aussi nous vous invitons à répondre à cette question via ce petit questionnaire sur Internet.

N’hésitez pas à relayer cette démarche auprès des personnes que vous connaissez et qui ne disposent pas d’Internet. Elle peuvent donner leur réponse sous forme écrite, et la déposer au presbytère ou bien l’adresser par courrier postal à la paroisse.

Vos réponses seront publiées d’ici une quinzaine de jours sur le site Internet de la paroisse et une courte restitution pourra être également faite à l’assemblée.

Ce questionnaire restera anonyme ainsi que la restitution des réponses.

Merci pour votre participation.


Vos réponses au questionnaire

Il convient de lui rendre ce qui lui appartient : la beauté, la nature, notre vie, les êtres, les autres, ce que nous sommes.

Dans l’évangile, le Christ en montrant l’effigie de César sur la pièce, montre qu’elle provient de l’Empire. Ce qui est à César est ce qui vient de César. De la même façon, ce qui est à Dieu est ce qui vient de Dieu. Il est la source de toute et de tout amour. Nos vies sont donc à lui dans le sens où nous sommes appelés, pour devenir vraiment nous-mêmes à revenir à lui, à faire un avec le Christ. Notre amour est à Lui, dans le sens où on ne peut aimer en vérité contre Lui ou sans Lui (qu’on le sache où non). En pratique, cela veut il que le Christ nous appelle à le laisser pénétrer nos vies et nos manières d’aimer, notamment en mettant en pratique sa Parole, en l’invitant en nous dans la prière…

La gloire, l’honneur, la louange mais aussi sa puissance dans nos vies et ce qui est à César ce sont les affaires humaines…comment je m’habille aujourd’hui, qu’est ce que je mange… ce qui est à Dieu ce sont aussi nos vies, qu’est ce que Dieu veut pour moi dans ma vie ? choisir avec lui les choses importantes.

Bonjour, Selon moi, ce qui est à Dieu, c’est ma propre personne en tant qu’ enfant de Dieu. Jésus nous annonce un Dieu Père, qui fait miséricorde, qui nous attire à lui, qui nous propose de participer à sa vie divine, qui nous invite aux banquet des noces éternelles… Alors je comprends la phrase de Jésus comme « rendez à César ce qui est dû à César et à Dieu ce qui est dû à Dieu ».
Et ce que je lui dois, c’est une réponse d’enfant à son Père. C’est de me donner à lui à la manière du fils prodigue qui revient à la maison. Ce qui est dû à Dieu, c’est l’ouverture de la porte à laquelle il frappe pour qu’il vienne en moi faire sa demeure. Ce que je lui dois c’est d’aimer en retour. Et cela me ramène à l’eucharistie et à cette phrase que nous entendons parfois machinalement: « rendons grâce au Seigneur notre Dieu… » Ce qui est dû à Dieu c’est aussi notre merci, notre reconnaissance pour son amour toujours offert.
Ceci ne constitue pas un empêchement à l’intérêt pour les choses matérielles et la marche du monde dont César est ici le symbole. Il n’y a pas d’un coté les affaires courantes des hommes et de l’autre coté celles de Dieu. Puisque chaque homme est appelé par Dieu, il convient aussi de le rendre à Dieu comme un de nos frères. Il relève de notre responsabilité de participer aux instances publiques, politiques économiques, en vue de faire grandir la fraternité entre les êtres humains et de faire grandir le Royaume.

Notre vie, notre âme, la gloire, la louange, l’adoration…ce qui est à Dieu est bien plus et supérieur à un simple impôt matériel.

La création entière est à Dieu, mais Il nous a fait libre, avec confiance ( cf le choix de Pierre pour être celui sur l Église s appuie, alors que Pierre a renié 3 fois, cf le choix des apôtres, autour de Pierre et des diacres pour le service…et de chaque baptisé).
Dans le ch 22 de Saint Matthieu, Jésus dit le plus grand commandement, est l’amour de Dieu et du prochain. Et Dieu a le pardon, qu’Il nous donne toujours. Alors, ce que j ai à lui rendre, avec fidélité, son Amour, à Lui, et à chaque frère, en particulier le plus fragile (cf encyclique du Pape François, tous frères, et ce 17 octobre , journée du refus de la misère).
Et j ai à rendre à Dieu une terre belle, en prenant soin d’elle (cf Laudato si).

Qu’est-ce qui est à Dieu ? Tout. Il ne reste donc rien pour César ; autrement dit, n’accordons pas à César une place qu’il n’a pas. Car ce n’est pas de lui que vient la vie, mais de Dieu. Et Dieu donne gratuitement. C’est la grâce. Et je lui témoigne ma gratitude en lui rendant grâces, à ma faible mesure. L’important est que je reconnaisse ma juste place, que je sois bien ajusté à Dieu que je ne connais que par le Christ et la Bonne Nouvelle qu’il nous a apportée.

Il m’a donné la vie, je dois lui consacrer ma vie. Il me donne chaque jour l’amour, je dois le lui rendre à travers mes frères.

Pour moi la part de Dieu est une petite voix qui sait ce qui est bon pour moi et vis à vis des autres. Mais c’est une voix plus faible que la cacophonie ambiante ou le bavardage si humain de mon esprit. C’est un effort de chaque jour pour entendre et écouter ce murmure si juste.

A Dieu, ce qu’on a de plus de précieux : La Vie sous tous ses aspects. Il m’a donné la VIE et je dois Lui consacrer ma vie.