Au revoir à la paroisse
Je vous l’avais déjà dit, mais je le répète, parce que c’est important.
Quand nous sommes arrivés à la paroisse Saint-Augustin il y a 33 ans (1988)
nous avons immédiatement été appelés pour participer.
Christine à la catéchèse, et moi-même en équipe liturgique,
alors nous sommes restés. Nous sommes restés parce que nous avons été appelés.
C’est une caractéristique fondamentale de cette paroisse, et de toute la vie chrétienne :
nous sommes appelés par notre nom, pour nous approcher de Dieu chaque jour un peu plus.
Je suis resté en équipe liturgique, et c’est là que j’ai pris goût à la parole de Dieu.
Puis notre curé de l’époque, Bernard Lemoine nous a demandé de participer au groupe de préparations des mariages.
Christine est devenue responsable de la catéchèse primaire.
C’est à ce titre qu’elle a participé à l’équipe pastorale.
À l’époque, c’était tellement anormal que le responsable de la catéchèse soit laïc,
que les courriers du diocèse était adressé à l’abbé Christian Massart.
Plus tard, j’ai rejoint la catéchèse et je suis passé sous les ordres de Christine.
Vers 1999, j’ai participé à l’équipe Accueillir et Partager.
C’est à ce titre que j’ai été appelé à venir à l’équipe pastorale,
alors que Christine n’y était plus, ayant accompli son mandat.
Nous avons aussi participé, Christine et moi, à plusieurs équipes VEA,
sur la proposition de Robert Tireau
C’est Robert Tireau, justement, qui nous a interpelé, en 2000,
Christine et moi, pour démarrer une réflexion vers un éventuel ministère diaconal.
Sur ce chemin, j’ai été accompagné par plusieurs personnes,
en particulier Paul et Gwenola Henry, Brigitte et Paul Bosse-Platière.
J’ai été ordonné au diaconat permanent le 26 mars 2006, par Mgr Saint Macari,
ici dans cette église, alors que Jacques Pichevin était notre curé.
Notre histoire avec la paroisse Saint-Augustin est une longue histoire, très active.
Sur quatre enfants, nos deux derniers ont été baptisés ici à la paroisse.
Tous les quatre ont fait ici leur première des communions, la profession de foi.
Deux d’entre eux ont fait ici leur confirmation.
Moi-même, en tant que diacre, avec l’aide de Jacques Pichevin et Paul Henry,
j’ai célébré ici mon premier baptême, mon premier mariage.
Pour ma première homélie, j’ai appris la modestie,
puisque le prêtre, Bernard Menant, déjà âgé, s’est endormi pendant que je parlais.
Je participe à l’équipe pastorale maintenant depuis plus de 20 ans.
À chaque fois que nous avons participé à un nouveau groupe, nous avons été accompagnés par de plus anciens, plus confirmés, qui nous ont montré le chemin.
Depuis 33 ans, cette paroisse a été mon école mon lieu de croissance :
pour ma vie en église, ma vie de prière, ma lecture de la parole de Dieu.
Donc beaucoup de travail, du temps, mais aussi un chemin de croissance personnelle.
Et aussi beaucoup de confiance qui nous a été faite, même pour des projets qui me dépassaient. Beaucoup d’amitié aussi, des relations, des amitiés profondes.
Maintenant, l’Église qui nous a appelés à St-Augustin nous appelle ailleurs.
Nous partons à la demande de notre évêque, pour répartir les diacres dans le diocèse,
Non pas par plaisir, non pas par désir, mais par obéissance.
Nous partons, Christine et moi, en espérant que nous avons rendu un peu
de cette chaleur et de cette amitié que nous avons tant appréciées.
Oui vraiment, avec les uns et les autres, nous avons grandis ensemble, en même temps, alors que nous marchions sur les mêmes chemins.
Avec vous, Christine et moi nous avons vu paraitre dans nos vies des visages de Jésus que personne n’avaient encore jamais connus.
Alors je m’en vais, mais je ne suis pas vraiment triste.
Bien sûr, je suis un peu triste parce que je vais moins vous voir,
mais je ne pars pas au loin, ni pour toujours.
Nous habitons toujours au même endroit,
nous continuons à participer à Accueillir et Partager
et nous avons bien l’intention de créer des ponts entre nos deux paroisses.
Ce n’est qu’un au revoir.
Donc, un peu triste bien sur, mais pas profondément triste
parce que j’ai confiance en cette paroisse où j’ai tellement appris.
J’ai confiance, car vous trouverez toujours les nouveaux chemins au jour le jour
pour lire la Parole de Dieu dans les réalités du quotidien,
pour avancer ensemble sur les chemins de la communion.
En paroisse, vous allez savoir appeler, encore et toujours,
comme Jésus a appelé les disciples, comme l’église a toujours appelé les chrétiens.
Vous allez appeler des paroissiens, des nouveaux participants pour les groupes,
pour les responsabilités, pour découvrir de nouveaux visages,
et même pourquoi pas interpeller pour le diaconat permanent.
Je suis confiant, car nous avons surpassé en paroisse en église
tellement de turbulences.
Confiant parce que le nouveau curé, Roland Paul
saura accompagner la paroisse avec justesse, en coresponsabilité.
Je suis confiant, parce que c’est Dieu qui montre le chemin
et ce chemin ne peut pas nous séparer puisqu’il nous conduit vers plus de communion.
Nous partons surtout en vous disant Merci.
Merci à chacun pour ce que vous êtes,
pour ce que vous nous avez partager, pour ce que vous nous avez donner à vivre.
Nous ne partons pas les mains vides : nous sommes chargés
de tant de souvenirs, d’amitié, de sourires et de rires.
Alors, pour tout ce qui nous a fait grandir avec vous : Merci !
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.