Première lecture : « Ta lumière jaillira comme l’aurore » (Is 58, 7-10)
Deuxième lecture : « Je suis venu vous annoncer le mystère du Christ crucifié » (1 Co 2, 1-5)
Evangile : « Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13-16)
Introduction : Ce texte d’Évangile a été lu aux enfants de la catéchèse, Ils ont réfléchi sur ce texte. Ils ont quelques questions à me poser, je vais tâcher d’y répondre.
Comment on faisait au temps de Jésus pour avoir du sel ?
Au temps de Jésus, le sel était ramassé sur les bords de la mer Morte, pas très loin de Jérusalem, dans une sorte de lac qui est la mer la plus salée du monde encore aujourd’hui.
Est-ce qu’on se servait du sel comme aujourd’hui ?
La première fonction du sel, c’est de donner du goût aux aliments.
Le pain sans sel, ou les nouilles sans sel, ça n’a aucun goût.
Le sel est indispensable à la vie, autant que l’eau, mais en moins grande quantité, bien-sûr.
Et c’est pareil quand on discute ensemble,
si chacun y met son grain de sel, (c’est comme ça qu’on le dit) la discussion devient intéressante, et c’est comme si elle devenait plus vive, comme si elle prenait un bon goût.
On y prend plaisir. Les idées partagées prennent de la saveur.
Est-ce que le sel peut servir à autre chose ?
La deuxième fonction du sel, c’est la conservation des aliments.
Au temps de Jésus, il n’y a pas de frigidaire. Quand on conserve les aliments, tout s’abîme et pourrit à très grande vitesse. Alors, on mettait certains aliments dans le sel pour les conserver, en particulier le poisson et la viande. Il n’y a pas très longtemps en France on connaissait la morue salée. Autrefois, on faisait de la viande salée dans des grands récipients. Mais pour cela il faut de grandes quantités de sel.
Le sel est indispensable à la vie. A l’époque, quand on donnait du sel à un invité c’est un symbole de l’hospitalité, et de l’amitié. Pour beaucoup de peuples autrefois, en particulier pour les sémites comme les juifs, on partage ensemble le pain et le sel pour se jurer l’amitié, et pour sceller un pacte. À plusieurs reprises dans la Bible, on évoque un « pacte de sel » pour signifier que l’alliance avec Dieu durera éternellement. Comme si elle était conservée par le sel.
Pourquoi parle-t-il d’une ville sur une montagne ? Où sont –ils quand Jésus parle ?
Ce texte d’Évangile aujourd’hui est tiré du 5° chapitre de l’Évangile de Matthieu. C’est un extrait du « discours sur la montagne ». C’est un discours très célèbre de Jésus qui commence par les béatitudes : « heureux les pauvres, etc. ». Quand Jésus dit ce discours, il est sur une colline près des bords du lac de Tibériade. C’est un très beau lac en Galilée, entouré de nombreux villages et de multiples collines. Les amis de Jésus sont des marins qui connaissent bien le lac, les villages et les collines. Sur l’une des collines, Jésus avait appelé les disciples, pour leur dire ce discours. En mémoire de ce discours, on a construit une belle église sur une des collines près du lac de Tibériade : « l’église des béatitudes ». À partir de cette église, on a une magnifique vue sur le lac. La nuit, les villages autour du lac sont éclairés et chaque village brille comme phare qui peut guider les marins quand ils naviguent la nuit sur le lac.
Comment une lampe peut-t-elle éclairer toute une maison ?
Dans la Galilée, au temps de Jésus, les maisons sont en pierre, même le toit. Dans beaucoup d’endroits en Galilée, il y a des grottes dans les montagnes, on en profite pour construire certaines maisons à moitié dans la grotte et à moitié en pierre devant la grotte. Il n’y a qu’une seule pièce dans laquelle dort toute la famille. Il n’y a pas de meubles. On dort par terre sur des nattes. En réalité, on passe toute la journée à l’extérieur de la maison, et on ne rentre que le soir pour dormir. Dans la maison il y a des grands vases et des paniers pour garder l’eau, le sel, le grain, l’huile, et la farine.
Pour éclairer la maison le soir, on utilise une lampe à huile, comme une petite bouteille d’huile d’olive avec une mèche qui y trempe. On s’en sert un peu comme aujourd’hui les scouts le soir à la veillée quand ils se réunissent autour d’un feu. À l’époque de Jésus, quand on rentrait le soir à la maison, on allumait la lampe, et on la posait sur une des pierres qui dépasse spécialement du mur pour y poser la lampe. De là elle peut éclairer toute la pièce, c’est-à-dire toute la maison.
Comment les hommes peuvent-ils être sel et lumière ?
Le sel, nous le savons bien, disparait dans les aliments, il devient invisible mais il est bien présent, il change tout le goût des aliments. Sans lui, tout est fade.
Les croyants ressemblent un peu au sel : ils peuvent vivre dans le monde, au milieu des hommes sans qu’on les remarque. Mais leurs gestes et leurs paroles peuvent donner du goût à la vie, et pas seulement à leur propre vie, mais à la vie de tout le monde. Par exemple, beaucoup de chrétiens travaillent à des associations, ou font de la politique, ou encore participent à des syndicats. Il y a aussi des personnes qui se consacrent totalement à la prise en charge d’un seul malade ou d’une personne âgée de leur famille.
Toutes ces personnes, on ne les voit pas, et on ne sait pas qu’elles sont chrétiennes. Parfois, c’est presque comme si elles avaient disparu. Pourtant, ces personnes qui travaillent pour le bien du monde construisent aujourd’hui le Royaume de Dieu.
Elles donnent un goût meilleur au monde d’aujourd’hui.
Toutes ces personnes généreuses dans le monde sont comme le sel de notre humanité.
Autrefois, au moment du baptême, le nouveau baptisé recevait du sel sur les lèvres.
Pour se souvenir qu’il allait devenir par son baptême, le sel de la terre pour le monde.
Aujourd’hui le nouveau baptisé reçoit une bougie allumée.
Tout à l’heure après la messe, la petite Camille va recevoir le baptême.
Pendant la célébration, son parrain et sa marraine vont recevoir la lumière du cierge pascal
qu’ils vont porter pour la petite Camille, pour dire que c’est le Christ qui éclaire sa vie.
Mais nous, nous sommes des enfants, nous sommes encore petits, est-ce que nous pouvons être le sel et la lumière du monde ?
Chaque fois que vous faites du bien autour de vous,
que ce soit à la maison, quand vous êtes sages,
ou avec les copains, quand vous passez des moments super,
ou à l’école, quand vous travaillez bien, à chaque fois que vous faites quelque chose de bien,
alors pour vos parents, pour vos amis, pour tout ceux qui vous connaissent,
vous êtes le sel et la lumière du monde, vous aussi.
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.