Première lecture : « Ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux » (Ac 14, 21b-27)
Deuxième lecture : « Il essuiera toute larme de leurs yeux » (Ap 21, 1-5a)
Evangile : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 13, 31-33a.34-35)
Nous venons, une nouvelle fois, de l’entendre : Jésus « donne un commandement nouveau : (celui de nous) aimer les uns les autres ». Il ajoute : « Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres » …
Ainsi, tandis que s’approche l’heure de la Croix, Jésus laisse clairement entendre que l’histoire du peuple d’Israël a été essentiellement une longue initiation à cette nécessité, vitale pour l’humanité, de l’amour de l’autre, quel qu’il soit, y compris de ceux qui s’affirment… ennemis.
Et la nouveauté est sans aucun doute dans le chemin même par lequel Jésus est en train de vivre cet amour : celui du don total de lui-même. Ne sommes-nous pas alors ici dans l’essentiel de toute aventure humaine ? Et, depuis ce soir unique de la Cène, cette nouveauté n’est-elle pas à vivre au cœur même de chacun de nos jours ?
L’équipe liturgique a choisi d’axer notre méditation dominicale sur la parole de l’Apocalypse : « Voici que je fais toutes choses nouvelles ». Me vient alors cette question : faut-il attendre la fin des temps ou Dieu fait-il dès maintenant « toutes choses nouvelles » ?
Et si Dieu désirait que ceux et celles qui ont pris le chemin de son Fils se mettent résolument à l’œuvre, avec Lui, pour qu’adviennent enfin le ciel nouveau et la terre nouvelle qu’Il propose à toute l’humanité ? « Voici la demeure de Dieu avec les hommes, disait la voix entendue par le visionnaire : il demeurera avec eux, et ils seront ses peuples. » Notons, au passage, ce pluriel : « Ils seront ses peuples »… La diversité de l’humanité définitivement honorée !!!
La question posée ne serait-elle pas alors celle de notre participation active à l’avènement du « ciel nouveau » et de la « nouvelle terre » ? Surtout en ces temps de turbulences de toutes sortes : où va la planète ? Où nous entraînent les puissants de ce monde ? Quelle Europe voulons-nous ? Comment construire une société de justice en cessant d’enfler la dette déjà accumulée ? Mais, aussi, pour nous, fidèles au Christ, quelle Eglise pour demain ? Etc…
Me revient en mémoire une règle énoncée pour « ceux qui agissent » par un jésuite hongrois du début du XVIIIème siècle : « Crois en Dieu comme si tout le cours des choses dépendait de toi, (et) en rien de Dieu. Cependant mets tout en œuvre (en elles), comme si rien ne devait être fait par toi, (et) (mais) tout de Dieu seul ».
Or nous avons entendus, dans les Actes, que Paul et Barnabé « rapportèrent (à leur communauté de départ) tout ce que Dieu avait fait avec eux ». Ne sommes-nous pas alors, comme eux, invités à découvrir que les « choses nouvelles » de Dieu sont déjà d’aujourd’hui ? Et que nous pouvons y prendre notre part, toute notre part, par le concret d’un amour vraiment universel, vécu ici-même, à portée de mains, comme à l’échelle de l’humanité ! Mais en sachant, comme ces deux Apôtres, que rien ne peut se faire sans Dieu, mais que Dieu fait tout avec nous. En somme, faire, avec Dieu, que toute chose soit vraiment nouvelle…
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.