Première lecture : « Ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux » (Ac 14, 21b-27)
Deuxième lecture : « Il essuiera toute larme de leurs yeux » (Ap 21, 1-5a)
Evangile : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 13, 31-33a.34-35)
Nous venons de réentendre ce « commandement nouveau » que donne Jésus à ses disciples : « Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres ». Et ce « commandement » vient à nouveau interroger nos vies, dans un temps où la brutalité de la guerre bouscule notre quotidien et fragilise l’avenir de l’humanité tout entière. Oui, avec l’équipe liturgique, nous pouvons nous demander : comment pouvons-nous accomplir en toute honnêteté et en toute vérité cette parole du Christ aujourd’hui ?
Notons tout d’abord que ce « commandement nouveau » a été donné avant même que Jésus ait vécu sa Passion et sa mort en croix… Notons aussi que ses disciples ne l’ont guère accompagné jusqu’à cette croix, à l’exception de quelques femmes, dont sa mère, de Jean et de Simon de Cyrène. Ce qui témoigne, d’évidence, qu’il n’est pas simple d’aimer « comme » lui nous a aimés… Et il faudra que les disciples fassent l’expérience de la Résurrection de Jésus et accueillent, à la Pentecôte, le don de l’Esprit-Saint pour être en capacité d’aller, comme Jésus, jusqu’au don de leurs propres vies.
Au fil des siècles, pourtant, innombrables furent les hommes et les femmes à aller ainsi, comme ce fut le cas pour Charles de Foucauld, canonisé ce dimanche avec neuf autres chrétiennes et chrétiens, oui à aller jusqu’au bout d’eux-mêmes. Pour Dieu et pour leurs frères et sœurs en humanité… Quels chemins !!!
Bien sûr, aimer jusqu’au don le plus total de soi-même peut prendre bien des formes. Et, dans le quotidien de nos existences, une telle disposition du cœur et de l’esprit peut être sollicitée dans de multiples situations… Et, là, j’aime personnellement reprendre la célèbre prière inspirée de Charles de Foucauld, que nous pourrons chanter ensemble tout à l’heure :
Chacun de nous a une vocation particulière. Pour l’accomplir jusqu’au bout, il nous faut sans doute accepter de nous faire vraiment, là où nous sommes, frères et sœurs « universels », en s’en remettant totalement à Dieu. Peut-être est-ce, aujourd’hui, la grâce que nous pouvons demander les uns pour les autres, et notamment pour les nouveaux baptisés ?
Paul Bosse-Platière, diacre
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.