Première lecture : « Ils choisirent sept hommes remplis d’Esprit Saint » (Ac 6, 1-7)
Deuxième lecture : « Vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal » (1 P 2, 4-9)
Evangile : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-12)
« Seigneur, montre-nous le Père », demande Philippe. Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. » Il y a si longtemps que nous cherchons, nous qui nous rassemblons le dimanche pour entendre, ensemble, ce que Jésus de Nazareth a dit de Dieu… L’autre soir, en équipe liturgique, j’ai notamment entendu ceci : « Il est difficile d’imaginer Dieu au-delà de l’humain… » Et ceci : « On a fait Dieu à notre image… » Et aussi : « Pourquoi suivre un Dieu… à l’aveugle ? » Et encore : « On est face à un mystère… » !
Et il y a si longtemps que nous écoutons la Parole vivante qu’est le Christ ressuscité, Verbe fait chair. Et, cependant, les questions de Thomas et de Philippe ne sont-elles pas encore les nôtres ? Et quand, à l’heure où le Crucifié rendait son dernier souffle, le voile du Temple de Jérusalem se déchira, le Saint des Saints ne s’est-il pas révélé vide ? Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’était pas là, dans le Temple de Salomon ! Où était-il donc, Dieu ? « Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi », avait dit Jésus. Alors, Dieu, venait-il de mourir sur la Croix du Golgotha ?… Etait-ce bien Lui, notre Dieu, ce Crucifié ? Le Dieu auquel nous donnons notre foi, c’est-à-dire Celui sur lequel nous parions notre vie, comme aurait dit Pascal ?
Alors, en équipe liturgique, nous avons balbutié quelques éléments de réponse : oui, « voir le Père à travers le Christ est bien de l’ordre du mystère », ai-je aussi entendu. Oui, « accepter que Dieu soit un mystère ! » Oui, se redire, jour après jour, que Jésus est bien « le Chemin, la Vérité et la Vie ». Qu’il est notre chemin, notre vérité, notre vie, et que c’est en approfondissant sans relâche cette relation qui nous unit à lui que nous découvrons Dieu : « Personne ne va vers le Père sans passer par moi », dit Jésus. « Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même », affirme Jésus…
Alors quelqu’un a dit : « L’Evangile, c’est une parole qui est là pour transmettre la foi du Christ en Dieu »… Oui, la foi de Jésus en ce Père de toutes les miséricordes… L’accomplissement même de la Révélation d’un Dieu qui se livre à l’homme, à l’humanité, à tout homme. Un blasphème pour beaucoup, une folie pour tant de nos contemporains. Et c’est de cette parole-là que nous avons, aujourd’hui, à être les témoins. A temps et à contretemps. Inlassablement.
Alors, en équipe liturgique, nous avons relu la Première lettre de Pierre, et nous avons finalement retenu cette invitation : « Le Seigneur Jésus est la pierre vivante rejetée par les hommes. Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle »… Etre des « pierres vivantes » : quel paradoxe ! Une pierre, c’est inerte… Mais, quand un maçon pose des pierres les unes sur les autres, ça fait un mur, ça fait plusieurs murs, ça fait une maison… Et une maison, c’est fait pour abriter des êtres vivants… Pour accueillir la vie, et, finalement, pour faire de la vie…
Alors, construire de la « vraie vie », comme on dit aujourd’hui… N’est-ce pas, tout compte fait, cela devenir des hommes et des femmes à part entière ? Construire de la vraie vie… ne serait-ce pas, finalement, le dernier mot de Dieu ? Ce « Dieu qui n’est qu’amour », comme le disait ce grand spirituel que fut François Varillon. Oui, soyons des « pierres vivantes »… C’est là sans doute la grâce que nous pouvons demander à Dieu les uns pour les autres…
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.