Première lecture : David reçoit l’onction comme roi d’Israël (1 S 16, 1b.6-7.10-13a)
Deuxième lecture : « Relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera » (Ep 5, 8-14)
Evangile : « Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait » (Jn 9, 1-41)
En cette période d’épidémie, nous sommes « privés de messe » ! C’est un carême dans le carême… Dieu nous demande de le trouver au plus près de chacun de nous, chez nous. Il est là à nos côtés alors que nous le cherchons souvent plus loin, ailleurs. Prenons largement le temps, dans l’étroitesse de ce « confinement », pour élargir notre regard sur Dieu. Changer notre façon de concevoir sa présence qui serait limitée à quelques moments de la journée ou de la semaine : il est là, toujours là, et chez nous aussi. Simplement il attend que nous soyons disposés à l’écouter. Il est très probable que nous passerons en quarantaine forcée les fêtes pascales. Ce sera une grande première : Dieu ressusciterait-il aussi chez nous ?
Pour nous préparer à ce temps des fêtes pascales, l’année liturgique nous offre le carême. En ce 4° dimanche de carême, je vous propose cette méditation du texte d’évangile du dimanche. Cette réflexion s’est construite à l’occasion d’un partage avec l’équipe liturgique qui devait animer ce dimanche, et aussi avec deux paroissiennes auxquelles j’ai demandé de témoigner.
Pour rappel, nous avions convenu, en conseil pastoral de paroisse, que chaque dimanche du carême donnerait la parole à une des formes de l’accueil qui existe déjà dans notre communauté mais qu’il faut continuer à développer. Ce dimanche, nous avions envisagé d’élargir notre regard, d’ouvrir nos yeux vers les personnes handicapées, les personnes fragiles, les personnes âgées.
Dieu crée la lumière
Ce week-end, Samedi 21 mars et dimanche 22 mars, c’est le printemps. À partir du jour de l’équinoxe, les jours s’allongent. La lumière gagne sur la nuit, nous avançons vers Pâques.
La liturgie de ce quatrième dimanche nous propose un texte qui nous parle de la lumière.
Le signe de la lumière dans notre foi n’est pas un détail : La Bible s’ouvre sur la question de la lumière. La lumière et l’eau, Dieu et l’Esprit, au début de la création.
À plusieurs reprises d’ailleurs ce texte d’évangile d’aujourd’hui nous évoque le texte de la création qui nous est présentée dans la genèse.
Genèse 1,3-4 : « Dieu dit que la lumière soit et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne et Dieu sépara la lumière des ténèbres. »
Et dans notre Évangile d’aujourd’hui : « Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Et Paul reprend cette image : « Autrefois, vous n’étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière. » (C’est le titre qui a été donné par l’équipe liturgique à notre célébration de ce dimanche.)
L’Évangile aujourd’hui continue sur le thème de la création : « Il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle. »
C’est une deuxième évocation du deuxième chapitre de la genèse (genèse 2,7) : « le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ». En hébreu, Adam est nommé le «glaiseux».
On pourra aussi retrouver une autre évocation de la création dans ce texte, avec un débat au sujet du sabbat, puisque ce sabbat est un rappel du septième jour de la création, le jour où Dieu se reposa.
Voilà donc un premier jalon dans notre lecture de ce texte : il est question d’une création, mais il faut que notre pensée de la création soit totalement ré-envisagée après la rencontre de Jésus. C’est ce que nous raconte l’évangéliste Jean par cette histoire.
Dieu sépare la lumière des ténèbres
Il est question de la guérison d’un aveugle-né. C’est un des textes d’évangile de la liturgie du dimanche parmi les plus longs dans l’année. Mais à vrai dire, le récit réel de cette guérison elle-même est extrêmement court : il n’y a que deux versets pour décrire cette guérison (Jean 9,6-7). Le reste du récit insiste surtout sur les débats autour de cette guérison. Des débats qui nous concernent, comme si c’était nous-mêmes qui discutions avec Jésus pour comprendre.
Le premier débat concerne la question du mal : Pourquoi le mal, pourquoi la maladie, pourquoi le handicap ? Qui est coupable ?
Rappelons le psaume 50 (Ps 50,7) : « J’étais pécheur dès le sein de ma mère ». Dans la pensée juive de l’époque, l’être humain peut être pécheur dès le sein de sa mère, avant même de naitre. Et cela permet d’expliquer le handicap ou la maladie par une faute des parents ou de l’enfant. Mais Jésus refuse ce débat. Rappelons-nous cette fameuse phrase de Claudel : « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance, il n’est même pas venu l’expliquer, mais il est venu la remplir de sa présence ». Devant Jésus, nous sommes tous fragiles, pauvres, tous pécheurs, comme spirituellement handicapés. Mais Dieu nous manifestera toujours totalement son amour malgré notre péché, malgré nos fragilités, parce qu’il porte sur nous un regard d’amour infini. Il n’est pas justifié de mériter cet amour, tant nos fautes sont nombreuses, mais la Miséricorde de Dieu, c’est justement de nous aimer « quand même ». C’est ce regard d’amour qui nous sauve.
Le deuxième débat s’agite au sujet des différentes réactions humaines devant les manifestations de la volonté de Dieu.
L’évangéliste les appelle les juifs, ou les pharisiens. A cause du contexte historique, l’auteur du texte sépare très nettement les juifs d’une part, les chrétiens d’autre part. À vrai dire, peu importe pour notre lecture aujourd’hui : nous sommes bien souvent comme les juifs de cette histoire. Nous sommes appelés à devenir plus chrétien chaque jour, plus près de Jésus, plus largement ouverts à un amour sans limite. Les juifs de cette histoire se raccrochent à la loi de Moïse, au premier testament de la Bible. Leur référence est normative, construite sur le passé, et finalement elle les divise (Jean 9,16). La division est le fruit du diable (diabolos en grec signifie diviseur). Les juifs savent bien que le prophète Isaïe a évoqué la venue du Messie, et que cette venue sera précédée par des miracles, dont celui-ci : « les aveugles voient » (Isaïe 35,5) … Ils savent bien que s’ils acceptent de reconnaître que Jésus a guéri l’aveugle, alors il leur faudra peut-être admettre que Jésus est bien le Messie annoncé, mais c’est un pas de géant, trop difficile pour eux. Reconnaitre Jésus comme Messie leur demanderait trop de remises en question.
Pour Jésus qui est juif, la loi du premier testament est essentielle. Dans l’Évangile de Matthieu (Matthieu 5,17), nous lisons : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». Donc, pour suivre Jésus, il n’y a pas à refuser la loi de Moïse, mais Jésus nous invite à ouvrir notre cœur encore plus grand. Pour nous chrétiens, Jésus est le Messie annoncé, et nous en avons des signes, y compris ce miracle de l’aveugle-né dont les yeux s’ouvrent. La loi de Moïse n’est pas annulée, mais elle est accomplie par le Christ qui réalise une deuxième création par le baptême. Tout dans le texte nous invite à voir en Jésus celui qui amène une deuxième création : l’aveugle couvert de boue, c’est l’homme de la première création. C’est lui qui est comme Adam, le « glaiseux ». L’aveugle qui se jette dans la piscine de Siloé fait le geste du baptême qui ouvre les yeux du croyant. Alors, il devient chrétien, il peut voir son sauveur en Jésus.
Le baptême, plongeon dans la lumière du Christ
Dans les églises primitives, le baptême était un plongeon réel, et les baptistères étaient suffisamment grand pour qu’on puisse y descendre pour plonger totalement dans l’eau. Il y avait des marches pour descendre et toujours huit marches. Huit pour le signe des sept jours de la création qui se continuent par le huitième jour de la nouvelle création en Christ. Chaque semaine, nous célébrons la plus grande messe de la semaine le dimanche. Le samedi est le 7° jour de la semaine juive, et le dimanche est le 8° jour, en mémoire du jour de Pâques, le jour de la résurrection du Christ, le jour où s’accomplit la nouvelle création. Comme l’aveugle, en tant que pécheurs, bénéficiant du regard miséricordieux du Père malgré nos handicaps spirituels, nous sommes invités à nous plonger dans notre baptême, à nous y replonger d’ailleurs chaque jour, pour être créé à l’image du Christ, à l’image de celui qui est la lumière du monde.
Dans cet Évangile, tout commence par Jésus : « En passant, Jésus vit un aveugle de naissance. » Cet aveugle ne demande rien, il est totalement passif, c’est Jésus qui le voit. Comme lui, nous sommes tous fragiles, pécheurs, blessés dans nos vies. Avec des difficultés pour prier, des difficultés à croire que Dieu peut nous aider, nous sauver. Comme il nous est difficile parfois de demander de l’aide à Dieu ! Mais ici, c’est Jésus qui commence la relation avec l’aveugle. C’est Jésus qui voit l’aveugle. D’ailleurs comment pourrait-il en être autrement ? Sommes-nous vraiment bien conscients nous-mêmes de nos péchés, de nos faiblesses, de nos fautes. C’est Jésus qui voit celui que nous sommes en vérité. Et c’est le regard de Jésus sur notre faiblesse, notre handicap spirituel qui nous permet de découvrir la grandeur de Dieu, l’infini de sa Miséricorde, malgré nous.
Dans notre communauté, quelques-un(e)s vivent le handicap physique, c’est-à-dire un handicap sans doute bien plus visible que nos handicaps spirituels. J’ai demandé à 2 personnes de notre communauté de témoigner comment elles avaient ressenti la Miséricorde de Dieu. En quelque sorte, comment leur handicap physique leur avait imposé d’aller plus loin dans la découverte de l’amour de Dieu ? Comment ce handicap les avait forcés à aller chercher au plus profond d’elles-même les forces que Dieu leur fournit.
Témoignage d’Agnès :
Il y a un an, j’ai eu un accident très grave. Je me suis retrouvée alitée pendant un long moment et puis en fauteuil roulant. Aujourd’hui, j’arrive à me déplacer avec une canne. Et pour résumer, je reviens de loin. Dans mon lit d’hôpital, je n’avais pas la possibilité de bouger librement mes jambes. Cette immobilisation forcée a été parfois très difficile à supporter. Face à ces difficultés, j’ai cherché refuge en Dieu. J’ai demandé à ce qu’on me ramène de chez moi un livre illustré qu’on m’avait offert lorsque j’avais 10 ans : « Psaume, ma prière ». J’y ai trouvé réconfort à l’aide d’un psaume qui est devenu mon préféré : « Le Seigneur est mon berger ». Ce psaume, nous l’avons lu ensemble avec une dame de l’aumônerie du CHU qui est venu me rendre visite à plusieurs reprises. Puis, lorsque j’ai quitté l’hôpital pour le centre de rééducation, c’est Nadine du groupe Présence de Saint-Augustin et Jean-Claude Lemaître qui m’ont rendu visite à tour de rôle. Ces visites ont toutes été d’un grand soutien pour moi tout au long de ma convalescence. Et ma toute première sortie depuis des semaines a été pour me rendre à la messe dominicale à Saint Augustin suivi d’un repas partagé.
Témoignage de Nadine :
Accidentée il y a 40 ans, je garde un handicap des 2 jambes. Au début, j’ai été arrêtée dans mon élan de vie. Une amie de classe m’a invitée à aller à Lourdes, démarche qui m’était étrangère ; j’allais simplement à la messe le dimanche. Ce pélé a été un temps fort et déterminant, par le climat fraternel, et l’écoute de la Parole : « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime » Isaïe 43, 4-5″. Moi qui, dans cette épreuve, m’interrogeais sur l’avenir, j’ai ressenti l’Amour Miséricordieux. J’ai fait un acte de foi : Dieu dont on me parle, je crois qu’Il ouvre mon cœur, pour voir les mains tendues, je crois qu’Il ouvre mon esprit à sa Parole. Je suis revenue différente, avec paix et joie en moi. Pourtant, cette foi n’enlève pas les obstacles quotidiens, dus au handicap, à la maladie, aux limites (pour certains dus à l’âge, ou autre) ; C’est le regard qui change. J’ai eu envie de travailler comme soignante, auprès des personnes handicapées, pour donner à mon tour. Envie aussi de participer à sensibiliser à la différence, pour changer les regards, ce qui m’a permis de beaux échanges. Je reste avec mes limites, mon caractère, et quand il y a des frictions (situations d’incompréhension) l’humour m’aide à ne pas trop m’énerver, ne pas être trop impatiente !
En arrivant dans la paroisse il y a quelques années, le curé m’a appelée à rejoindre le groupe Présence, où l’on visite les personnes handicapées, malades, isolées ou âgées, et où l’on participe à des partages avec un éclairage de foi.
J’ai vu d’emblée l’église accessible à toute personne, jusqu’à l’autel. J’ai vu l’accueil, au-delà des différences. Et qu’on soit debout, en fauteuil ou trisomique, on peut être invité à partager le pain de communion à l’assemblée ; être invité à participer, à donner son avis, et c’est bon !!
Dans le groupe Présence, on parle aussi de nos propres limites !! Les échanges avec certaines personnes malades ou handicapées peuvent faire peur (la différence fait peur). Partager à plusieurs, faire des temps de relecture est un vrai soutien. Nous vivons une belle fraternité, malgré (ou grâce à) nos différences de situation et de caractère !! Nous prions ensemble, l’Esprit Saint. Nous pouvons voir la lumière de Jésus dans les personnes rencontrées. S’accueillir, à égalité, il n’y a pas ceux qui savent et les autres ! Chacune, chacun, a ses talents et sa dignité. Nous nous savons bien pauvres ! En fait, visiter et rencontrer nous apporte une grande joie, nous fait du bien, en nous ouvrant à plus d’humanité.
Nous voyons comme c’est bon de participer, dans la paroisse (et plus largement) à vivre le plus possible en fraternité. Oui, les repas partagés et les moments gourmands et chantants : c’est bon ! Nous vivons de la joie ensemble. Et nous prenons des forces, tous, quand nous partageons la Parole, quand nous accompagnons les célébrations de sacrement d’onction des personnes malades que nous aimons appeler le sacrement de la tendresse de Dieu. C’est bien Lui, Jésus, qui nous conduit et nous relève.
Et nous avons, j‘ai, régulièrement à refaire mon acte de foi, pour dire comme l’aveugle né, qui rencontre Jésus, voit sa Lumière qui le sauve « je crois Seigneur ».
Comme l’aveugle de l’Évangile, c’est d’abord Dieu qui nous regarde, puis vient la prise de conscience de cet amour. Dieu nous voit. Il nous appelle à passer des ténèbres à la lumière. Lui qui nous a créés d’abord une première fois dans la glaise en nous donnant son souffle, il nous propose de naître à nouveau dans l’eau et dans l’Esprit. Comme l’aveugle, nous voilà tous envoyés à notre baptême. L’évangéliste nous rappelle que le mot Siloé signifie « envoyé ». Par notre baptême, chaque jour renouvelé, l’Esprit s’empare de nous. Par cet Esprit, nous sommes créés à nouveau, créés à l’image de Dieu, à l’image du Christ, à l’image de celui qui nous dit « Je suis la lumière du monde ». Comme dit Paul dans la 2° lecture de ce dimanche, nous sommes appelés à « vivre en enfants de lumière », envoyés pour refléter cette lumière de Dieu, pour que d’autres la voient, par nous, dans la lumière de notre regard.
Au début de l’Évangile d’aujourd’hui, c’est Jésus qui voit l’aveugle. À la fin de l’Évangile, c’est l’aveugle créé à l’image de Dieu qui voit Jésus, et le reconnait comme Messie. Alors, voilà que nous aussi, avec l’aveugle, nous pouvons répondre à l’invitation de Jésus et dire : « Je crois, Seigneur. »
Et avec l’aveugle, nous voilà invités à nous prosterner devant un si grand amour.
Et avec le psalmiste, nous disons encore : « Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie »
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.