Première lecture : « Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts » (Ac 3, 13-15.17-19)
Deuxième lecture : « C’est lui qui obtient le pardon de nos péchés et de ceux du monde entier » (1 Jn 2, 1-5a)
Evangile : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour » (Lc 24, 35-48)
« Christ est ressuscité : soyons ses témoins. » Mais que fait dire exactement notre Evangile à Jésus, dans la traduction que nous venons d’entendre ? Ceci : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. A vous d’en être les témoins. »
Essayons d’être précis : de quoi devons-nous donc être les témoins ? De la Passion et de la Résurrection de Jésus de Nazareth, bien sûr, mais aussi de l’appel à la conversion que suppose cet événement unique. Et cet appel est adressé à tous, à vous, à moi, et « à toutes les nations, en commençant par Jérusalem ».
Or, ce qui a frappé l’équipe qui a préparé cette liturgie, c’est que les trois lectures de ce jour répètent, chacune à sa manière, cet appel à la conversion.
Alors comment pouvons-nous entendre, accueillir et vivre, chacune et chacun de nous, cet appel ? Il est évident que la réponse est d’abord personnelle. Et je n’ai à donner ni consignes, ni conseils… Mais ne sommes-nous pas provoqués à la fois au réalisme et à l’humilité ? L’invitation du pape François à considérer que la sainteté est à la portée de mains de chacune et de chacun est à bien comprendre : elle est de vivre au quotidien, là où nous sommes, dans les circonstances qui sont les nôtres, la triple dimension de l’amour, l’amour de Dieu, l’amour du prochain, l’amour de soi…
Mais cet appel à la conversion demande aussi des réponses collectives. Notre monde, notre société ne vont pas bien. Et c’est peu dire : je ne vais pas, ici, vous rejouer nos journaux télévisés quotidiens… « Quand je crie, réponds-moi, Dieu, ma justice », prie en écho le psalmiste. Et quand Jésus nous dit que nous avons à porter l’appel à la conversion « à toutes les nations, en commençant par Jérusalem », il nous renvoie bien à la réalité de notre monde… Pas celui d’hier, ou d’il y a vingt siècles, mais bien à celui d’aujourd’hui… Alors comment être témoins dans ce monde-là ? « Beaucoup demandent : qui nous fera voir le bonheur ? Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage ! », chante encore le psalmiste…
Ce qui pose aussi une question à notre Eglise, à notre « famille diocésaine », pour reprendre le vocabulaire de notre évêque, et donc à notre communauté paroissiale : quelle conversion collective pouvons-nous mettre en œuvre ici à Saint-Augustin ? Il me semble que la publication de la Lettre pastorale de notre évêque est une occasion à saisir pour avancer, ensemble, dans notre témoignage commun, au cœur de notre cité…
Avec cette conviction de foi : en celui qui met en oeuvre l’appel de « Jésus-Christ, le juste », nous dit la Première lettre de saint Jean, « l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection. » Nous ne pouvons être témoins du Christ ressuscité qu’en étant nous-mêmes, chaque jour, des témoins… convertis !
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.