Première lecture : « Le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle » (2 M 7, 1-2.9-14)
Deuxième lecture : « Que le Seigneur vous affermisse « en tout ce que vous pouvez faire et dire de bien » (2 Th 2, 16 – 3, 5)
Evangile : « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-38)
Au lendemain de la fête de tous les saints et du jour du souvenir de tous les parents et amis qui nous ont précédés, il est bon d’entendre à nouveau cette parole de Jésus que nous transmet l’évangéliste Luc : « Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. » Et d’ajouter : « Tous, en effet, vivent pour lui. » L’équipe liturgique qui a préparé notre célébration nous invite ainsi à nous arrêter un instant sur cette affirmation du Christ.
Si j’entends bien, Jésus ne nous dit-il pas ainsi que tout être humain, s’il veut vraiment être un « vivant », ici et dans l’éternité, se doit de vivre « pour Dieu » ? Mais comment vivre pour Dieu si, comme c’est le cas pour une multitude innombrable de nos frères et sœurs en humanité, on n’a jamais fait l’expérience de l’existence même de Dieu, du vrai Dieu, du Dieu unique ?
C’est une vraie question d’actualité. Savez-vous qu’il y a quinze ans un sondage du Monde des religions révélait que seulement 10% des catholiques français affirmaient croire à la résurrection des morts ? Je n’ose imaginer ce qu’il en est aujourd’hui… Mais comment entendons-nous vraiment ce mystère de la résurrection ? Peut-il s’agir d’un simple retour à notre vie passée ?
Le récit du Livre des Martyrs d’Israël que nous venons d’entendre nous parle aussi de résurrection. Et l’équipe liturgique a souligné avec conviction qu’il est « merveilleux d’espérer » ainsi et que nous avons « tout à gagner à suivre le chemin » proposé par Jésus-Christ. J’ajouterai volontiers, personnellement, que nous avons sans doute tout à gagner aussi à approfondir ensemble ce mystère de la résurrection, en sachant que la pleine révélation d’une telle réalité ne nous sera sans doute donnée qu’une fois passé le seuil de la vie éternelle…
Je ne suis ni théologien, ni bibliste. Mais j’entends aussi ce que dit l’apôtre Paul aux Thessaloniciens : « Que Seigneur conduise vos cœurs dans l’amour de Dieu et l’endurance du Christ » ! L’endurance du Christ… Nous savons tous quel a été son chemin, un chemin de croix… Nous savons tous aussi que son chemin de vie a été une attention permanente aux besoins de ses frères et sœurs en humanité, de tous ces blessés de la route… Et nous savons tous qu’au lendemain de sa Pâque des frères et sœurs ont bénéficié de sa présence, d’une présence à la fois différente et renouvelée, si nouvelle que certains ne l’ont pas reconnu d’entrée de jeu ! Et, aujourd’hui encore, cette présence continue sans aucun doute à se manifester de mille et une manières, même si nous n’en avons pas une conscience parfaitement claire… Y compris, peut-être, dans nos propres vies…
Oui, ma conviction profonde est que nous avons tous, croyants ou non d’ailleurs, à être des « vivants », debout, fraternels, s’essayant à une humanité toujours en recherche du meilleur pour chacun, pour l’autre et pour tous. M’habite profondément, et depuis longtemps, cette parole du jésuite François Varillon : « Dieu divinise ce que l’homme humanise ». Humaniser ce que nous vivons : ne serait-ce pas cela que d’être « des vivants », d’être des justes, que l’on soit croyant ou non ?
Jésus nous le dit : Dieu accueille, en son sein éternel, tous ces « vivants », dès maintenant, et ici-bas, jour après jour… Oui, être des « vivants » dès maintenant !
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.