Première lecture : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute » (1 S 3, 3b-10.19)
Deuxième lecture : « Vos corps sont les membres du Christ » (1 Co 6, 13c-15a. 17-20)
Evangile : « Ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui » (Jn 1, 35-42)
Nous venons de l’entendre cette réponse de Jésus aux deux disciples de Jean-Baptiste : « Venez et vous verrez ». Ceux-ci avaient enregistré comment le Baptiste avait qualifié celui que l’on ne connaissait pas encore : « Voici l’Agneau de Dieu », lui dont il avait déjà dit, un peu plus tôt, qu’il baptisait « dans l’Esprit-Saint », ajoutant alors : « C’est lui le Fils de Dieu ». Ses deux disciples avaient sans aucun doute le désir profond d’en savoir plus : alors, « Ils suivirent Jésus »… Sans aucun doute cherchaient-ils plus que ce que le Baptiste leur semblait pouvoir leur apporter.
L’équipe liturgique s’est arrêtée sur ce cheminement des deux fidèles de Jean-Baptiste, eux qui vont devenir les premiers disciples de Jésus. Elle a vu là en effet une mise en route qui peut nous parler aujourd’hui, à nous qui pouvons être en permanence en quête d’un chemin de vie le plus conforme possible à notre vocation humaine. Oui, que cherchons-nous vraiment ?
Or, en ce début d’une nouvelle année, nos regards sur notre planète pourraient nous entraîner dans une véritable désespérance… Est-il vraiment nécessaire de détailler ? La liturgie de ce jour, au contraire, nous invite à entendre, à espérer, à vouloir, à voir qu’une autre manière de vivre notre réalité est toujours possible. « Venez et vous verrez », nous dit Jésus. Et l’évangéliste d’ajouter : « Ils l’accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là ».
Suivre Jésus, et demeurer auprès de lui… Oui, c’est bien cela, me semble-t-il, que nous cherchons, que nous voulons. C’est bien cela qui nous fait ouvrir les Évangiles, ce récit de la manière dont Jésus a annoncé et vécu la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu, le Créateur et notre Père, l’infiniment miséricordieux face à la difficulté de l’humanité à vivre pleinement l’amour, la justice et la paix.
Ainsi la liturgie d’aujourd’hui, qui, après l’Épiphanie, nous permet de relire les débuts de la mission de Jésus, nous invite à nous nourrir sans cesse de cette Parole de Dieu qui a pris chair humaine. Oui, « le Verbe s’est chair ». Alors, oui : prendre le temps, personnellement et communautairement, d’entendre, de comprendre et d’accueillir, pas à pas, jour après jour, cette Bonne Nouvelle qu’est la vie de Jésus et son récit évangélique, pour que, peu à peu, cette vie devienne vie en nous, et, par nous, ensemble, vie pour le notre monde, vie concrète au cœur de notre humanité.
Le psalmiste nous l’a rappelé : Dieu ouvre les oreilles de ceux qui veulent bien l’entendre ! Et il ajoute : « Alors j’ai dit : ‘Voici, je viens’. » Comme Samuel, certes encore enfant, il nous faut oser redire sans cesse, quel que soit notre âge et notre condition : « Seigneur, me voici ! » Et, avec notre pape François, accepter de vivre pleinement le temps qui est le nôtre ; accepter aussi, comme l’a souligné l’équipe liturgique, qu’il y ait pour nous, comme ce fut le cas pour Samuel, des intermédiaires ; accepter encore, et toujours, de prendre enfin le temps nécessaire pour faire, à notre tour, le chemin qui nous mènera, comme Jésus, à la plénitude de l’amour, de la justice et de la paix. C’est-à-dire en Dieu, source et accomplissement de toute vie.
Paul Bosse-Platière
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.