Première lecture : « Naaman retourna chez l’homme de Dieu et déclara : Il n’y a pas d’autre Dieu que celui d’Israël » (2 R 5, 14-17)
Deuxième lecture : « Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons » (2 Tm 2, 8-13)
Evangile : « Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » (Lc 17, 11-19)
« Relève toi et va : ta foi t’a sauvé. » Si peu de paroles, dans ce récit de la guérison des dix lépreux, mais des mots vont qui droit au but : Jésus remet l’homme debout, Jésus remet l’homme en marche… A ceci près qu’il ne le fait pas sans celui ou celle qui commence par s’adresser à lui : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » A l’origine de ces guérisons, il y a d’abord un appel adressé à celui que Dieu conduit sur son chemin…
Tel est le sens du titre que nous avons choisi en préparant la célébration de ce week-end : « La guérison est pour tous ». Pour tous, oui car, pour Dieu, il n’y a jamais d’étranger. Pour Dieu, toute femme, tout homme est son enfant. Et cela, il nous faut sans doute l’entendre à partir de notre condition commune : nous sommes, tous et toutes, des êtres fragiles, et nous traversons tous, d’une manière ou d’une autre, des épreuves de diverses natures, soit des problèmes de santé physique bien sûr, surtout avec l’âge, mais aussi des souffrances d’ordre psychologique, ou de la détresse morale, ou encore des difficultés matérielles. Notre âme aussi, surtout peut-être, a besoin de guérison…
Oui les deux récits de notre liturgie d’aujourd’hui, celui de l’Ancien Testament et celui de l’Evangile, nous rappellent donc que, pour Dieu, il n’y a pas d’étrangers. Tout être humain lui doit la vie. Et le salut de Dieu est offert à chacun et à chacune. Et quiconque a besoin de son secours, qu’il soit Syrien, Samaritain ou Israélite, quelles que soient sa race, sa religion ou sa nationalité, peut compter sur lui.
Mais il y faut, semble-t-il, une condition préalable, car Dieu n’est pas un magicien et il nous a créés libres : sans doute nous faut-il alors nous mettre d’abord à l’écoute de notre Créateur, et donc de sa Parole, cette Parole que Dieu, depuis le commencement de l’Histoire, essaye de faire entendre à notre humanité ; alors, en écho à cette Parole, il s’agit bien, pour chacune et chacun, d’en appeler à la miséricorde divine, qui est infinie !
N’est-ce pas finalement ce qu’écrit l’apôtre Paul de sa prison romaine à son ami Timothée ? « Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts », lui dit-il, ajoutant : « On n’enchaîne pas la parole de Dieu ! » Dans ce moment particulièrement difficile de notre histoire humaine, en cette heure où notre humanité est appelée à un sursaut de lucidité, d’énergie et de sobriété pour faire face à son propre avenir – le nôtre et surtout celui des nouvelles générations -, oui il nous faut nous souvenir de celui qui a dit au lépreux samaritain revenu lui rendre grâce pour sa guérison : « Relève toi et va : ta foi t’a sauvé ».
C’est là, me semble-t-il, un appel clair aux croyants du XXIe siècle que nous sommes : dans le chaos du monde d’aujourd’hui, Dieu, par Jésus et par son Esprit, nous invite à nous remettre debout. Pour reprendre notre route vers l’avenir… « Relève toi et va ! » Ta foi te sauve…
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.