Première lecture : « Naaman retourna chez l’homme de Dieu et déclara : Il n’y a pas d’autre Dieu que celui d’Israël » (2 R 5, 14-17)
Deuxième lecture : « Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons » (2 Tm 2, 8-13)
Evangile : « Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » (Lc 17, 11-19)
« Relève-toi et va » ! Cette parole de Jésus au Samaritain qu’il vient de guérir et de réintégrer ainsi dans la société de son temps ne peut-elle pas s’adresser aussi à chacun et chacune d’entre nous ? Au cœur de notre actualité, au-delà des épreuves que nous pouvons traverser ou des obstacles que nous pouvons rencontrer, la liturgie de ce dimanche ne nous invite-t-elle pas à prendre l’infinie mesure de l’amour de Dieu ? Voici en effet que nous nous trouvons en présence de trois situations qui appellent à se… relever et à avancer !
En premier, la guérison du Syrien Naaman : d’abord réticent, cet étranger, lépreux, consent enfin à obéir à un prophète juif. Il accepte de se plonger dans le Jourdain, non pas une fois, mais sept fois, chiffre parfait signifiant la présence divine… Guéri, cet étranger ne cache pas sa joie ! Il veut même gratifier sans attendre son bienfaiteur d’un présent à la hauteur de l’événement… Mais Elisée refuse : le don de Dieu n’est-il pas totalement gratuit ? Alors Naaman repart avec cette certitude au cœur : le Dieu qu’il vient ainsi de découvrir est le seul vrai Dieu… N’est-ce pas déjà la révélation de l’immense gratuité du Dieu qui est Amour ?
Puis vient la Bonne Nouvelle du Christ avec la guérison de dix autres lépreux, en Samarie cette fois, terre hostile aux Juifs. Exclus de la société, ces lépreux en appellent à la pitié de Celui que la renommée désigne comme un guérisseur. Alors Jésus n’hésite pas : le don de Dieu est sans frontière ! Conformément à la Loi mosaïque, il invite les lépreux à se rendre auprès des prêtres qui, seuls, sont habilités à les réintégrer, une fois guéris, dans la société. Mais, libéré de sa lèpre en chemin avec ses compagnons, l’un d’eux revient vers Jésus pour rendre grâce : or c’est un Samaritain, un « étranger », un non-Juif. Comme Naaman, il a besoin, lui aussi, de dire sa reconnaissance. « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » Si peu de paroles, dans ce récit, mais qui vont droit au but : Jésus invite son interlocuteur, quel qu’il soit, à se remettre debout … Mais pas sans sa participation : « Relève-toi » !
« Relevé d’entre les morts »… Le ‘relèvement’ : une autre manière de dire la Résurrection ! En écoutant l’extrait de la Lettre de Paul à Timothée, comment ne pas penser à la conversion de Saül, le persécuteur ? L’événement n’est pas nommé, mais il est si présent : « On n’enchaîne pas la parole de Dieu ! » Paul en sait quelque chose, lui qui assista, complice, au martyr d’Etienne ! « Si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons… Si nous sommes infidèles, lui, il restera fidèle, car il ne peut se renier lui-même ! » Il sait de quoi il parle, Paul de Tarse, car il a déjà vécu une ‘renaissance’ : la Résurrection, c’est définitivement son seul Credo !
Alors, en ce début de notre année missionnaire -« Va, témoigne du Christ »-, peut-être pouvons-nous prendre le temps de nous interroger, chacun, chacune : comment Dieu m’invite-t-il, concrètement, aujourd’hui à me… relever ? A reprendre pied dans ma vie, dans la société, dans l’Eglise aussi ? A reprendre courage et espérance pour poursuivre, avec Lui, la route fraternelle sur laquelle il m’a, un jour, engagé-e ? A chacun de nous, à chacune de vous de répondre : « Relève-toi et va » !
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.