Première lecture : « La parole du Seigneur attire sur moi l’insulte » (Jr 20, 7-9)
Deuxième lecture : « Présentez votre corps en sacrifice vivant » (Rm 12, 1-2)
Evangile : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même » (Mt 16, 21-27)
Le chemin de foi du disciple missionnaire Pierre est une démarche de foi intéressante à saisir dans son ensemble. Le week-end dernier, nous avons entendu et médité chez Matthieu sa profession de foi : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » et ce week-end, nous avons la suite de cet épisode.
Quel Christ suivons-nous ?
Cela nous fait penser à notre histoire. Suivre le Christ quand tout baigne dans nos vies, c’est facile mais quand nous traversons des moments de maladie, de découragement, de deuil ou d’autres épreuves, c’est là comme la météo incertaine de cet été, que ça se gâte !
Accompagner Jésus sur les chemins de Palestine, se dit Pierre, oui ! Mais aller jusqu’à le suivre sur son chemin le menant à la Croix, il n’est pas prêt, il fait de la résistance. Il bloque tellement sur l’annonce d’une fin de vie tragique de son maître qu’il n’entend pas la promesse de sa Résurrection.
Le message du Christ annoncé à Pierre comme le message du Pape François pour la célébration de la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création du 1er septembre au 4 octobre 2023 percute. Ils nous poussent à un changement du regard, à une conversion du cœur et de nos habitudes.
Je vous confie cet extrait de son message comme un appel permanent à poursuivre nos engagements, en combattant avec l’aide de l’Esprit Saint nos résistances extérieures et intérieures :
« En ce Temps de la Création, attardons-nous sur ces battements de cœur : les nôtres, ceux de nos mères et de nos grands-mères, les battements de cœur de la création et du cœur de Dieu. Aujourd’hui, ils ne sont pas en harmonie, ils ne battent pas ensemble dans la justice et la paix. Trop de gens sont empêchés de s’abreuver à ce fleuve puissant. Écoutons donc l’appel à être aux côtés des victimes de l’injustice environnementale et climatique, et à mettre fin à cette guerre insensée à la création. »
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.