Première lecture : « Je ferai germer pour David un Germe de justice » (Jr 33, 14-16)
Deuxième lecture : « Que le Seigneur affermisse vos cœurs lors de la venue de notre Seigneur Jésus » (1 Th 3, 12 – 4, 2)
Evangile : « Votre rédemption approche » (Lc 21, 25-28.34-36)
Il existe dans le monde aujourd’hui, et notamment en France, un courant de pensée que l’on appelle “La collapsologie”. Ce courant est apparu dans les années 2010 et il envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
L’Évangile que nous venons d’entendre résonne tout particulièrement aujourd’hui car il parle de la Parousie, c’est-à-dire de la présence, de la seconde venue du Christ en gloire sur la terre, à la fin des temps.
De nombreuses personnes, depuis 2000 ans, se sont essayées à détecter les signes des temps et à y voir des signes évidents annonçant que la fin est proche. Notre société moderne n’échappe pas à la règle.
Et en tant que chrétiens, nous aurions vraiment tort de nous prêter à ce jeu car le Seigneur nous dit clairement que nul ne connaît le jour ni l’heure, même pas les anges dans le ciel, même pas le fils de Dieu, seulement le Père.
Alors je vous propose de faire une autre lecture de cet Évangile qui pourrait faire un peu peur, il faut l’avouer. Comme toujours, la parole de Dieu peut être lue aussi sur un plan spirituel et elle nous dit quelque chose de ce qu’il se passe dans le cœur profond de chaque être humain, tôt ou tard dans sa vie.
Il y a une forme de bouleversement qui est celui qui se produit lorsque l’Esprit Saint vient dans une âme qui découvre à quel point elle est aimée de Dieu.
La justice de Dieu n’est pas une justice comptable comme celle des hommes.
La justice de Dieu, dont parle Jérémie dans la première lecture, ce n’est pas une justice punitive. La justice de Dieu, c’est celle du Dieu miséricordieux qui voit d’abord notre beauté unique et qui continue à nous redire sans cesse son amour infini pour nous.
Le justice de Dieu, c’est celle de Jésus Christ sur la croix qui dit “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.” (Lc 23, 34).
La justice de Dieu n’est pas source d’anxiété. Elle peut nous troubler temporairement, mais au final elle met toujours dans la paix et dans la joie.
Alors, bien loin d’avoir une lecture anxiogène des événements, comme les collapsologues d’aujourd’hui, Jésus nous dit au contraire dans cet Évangile de Luc : c’est au moment où votre coeur profond aura été ébranlé, qu’il faudra vous redresser et relever la tête, car c’est alors que vous pourrez peut-être connaître ce que les mystiques appellent l’union à Dieu, qui est plénitude de vie. Vous pourrez connaître la hauteur, la largeur, la profondeur du don de Dieu à ses enfants. C’est cela que l’on appelle le salut, la rédemption dont parle Jésus.
Cette union à Dieu de notre humanité blessée, mais aussi, la turbulence qui lui est liée, est rappelée dans le rituel de la messe, au moment de la prière d’offertoire, lorsque le diacre ou le prêtre verse un peu d’eau dans le calice (dont le vin est appelé à devenir signe de l’amour et de la miséricorde du Christ), en disant :
« Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’alliance, puissions-nous être unis à la divinité de celui qui a pris notre humanité« .
Quel dommage que cela soit dit en silence la plupart du temps !
Alors, en ce temps de l’Avent, les lectures d’aujourd’hui nous donnent tout un programme pour nous unir toujours plus à Dieu comme l’eau au vin de la messe :
Ce sont les 3 vertus théologales, qui prennent leur source en Dieu notre Père et qui nous tendent vers Lui. Ne nous faisons pas d’illusions, il y a un effort à fournir, un combat spirituel à mener pour obtenir ces 3 vertus et les conserver. Jésus nous appelle à nous tenir sur nos gardes et à ne pas laisser notre cœur s’alourdir avec les soucis de la vie.
Oui, Jésus nous donne aujourd’hui une des clés pour nous préparer à sa “parousie”, c’est-à-dire le retour de sa présence dans nos cœurs : « Restez éveillés et priez en tout temps.«
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.