Première lecture : Alliance de Dieu avec Noé qui a échappé au déluge (Gn 9, 8-15)
Deuxième lecture : Le baptême vous sauve maintenant (1 P 3, 18-22)
Evangile : « Jésus fut tenté par Satan, et les anges le servaient » (Mc 1, 12-15)
« Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous. » En préparant notre rencontre de ce premier dimanche de Carême, l’équipe liturgique a particulièrement entendu cette décision définitive du Tout-Puissant, décision que rapporte la Genèse, premier livre de la Bible, décision prise au lendemain d’un déluge présenté comme la volonté de faire disparaître une humanité déjà coupable du pire…
Dans ce passage de la Genèse que nous venons d’entendre, cette promesse d’une « alliance avec vous » est répétée cinq fois ! Elle ne s’adresse pas seulement à Noé et à ses fils, mais bien, citation, à « tous les êtres vivants (…) pour les générations à jamais » ! Autant dire que nous avons là une promesse universelle, adressée à chacune et chacun de nous, et à toutes celles et à tous ceux que nous rencontrons chaque jour, quel que soit leur statut, et à toutes celles et à tous ceux qui naissent, vivent, et meurent aujourd’hui, demain et chaque jour sur notre terre…
Et c’est cette Bonne Nouvelle que l’équipe liturgique a choisi de mettre en lumière, pour nous aider à vivre au mieux ces « quarante jours » dans nos Galilée d’aujourd’hui, temps de préparation à notre entrée en terre promise, mystère d’une communion à jamais avec le Christ de la Passion et de la Résurrection.
Oui, c’est une Bonne Nouvelle : l’Alliance est faite, initiative définitive de Dieu. Un membre de l’équipe liturgique a souligné ici que c’était, à ses yeux, comme « une invitation à la prière, en cultivant la rencontre », la rencontre de l’autre, quel qu’il soit. « L’Esprit pousse au désert », ai-je aussi entendu, pour nous emmener ainsi au point ultime qu’est la mort et la résurrection de Celui qui, dans la foi, est le frère ainé de toute notre humanité, le « premier-né d’entre les morts »…
Le passage de l’Évangile de Marc de ce dimanche, dont vous avez sans doute apprécié la concision, ne s’étend pas sur les tentations du Christ au désert. De plus, et peut-être l’avez–vous remarqué, Jésus n’était pas tout à fait seul dans son désert : des « anges le servaient »… Cela invite sans doute chacun à se demander : sur mon chemin, quelles que soient mes difficultés, suis-je vraiment seul ?
Cet Évangile, si concis, va à l’essentiel : fini le temps du désert ! Certes Jean-Baptiste a été arrêté. Alors Jésus part en mission. Et il choisit la Galilée, en hébreu : « le district des nations », un carrefour de peuples, où se mélangent juifs et non juifs. Ainsi Jésus part annoncer à tous que « les temps sont accomplis » et que « le règne de Dieu est tout proche ». N’avons-nous pas là de quoi nourrir notre Carême ? Ne sommes-nous pas invités, une nouvelle fois, à nous convertir et à croire à cette « Bonne Nouvelle » : oui, Dieu a fait Alliance avec nous, une fois pour toute !
Alors au terme de notre temps de Carême, avec l’apôtre Pierre, nous pourrons affirmer, une fois encore : « Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ». Et avec le psalmiste, chacun de nous pourra encore chanter :
« Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve. »
Paul Bosse-Platière
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.