Lors de la messe, c’est tout l’amour du Christ que nous pouvons saisir et goûter pour nous fortifier et nous unir à Son œuvre de Salut sur nous. Jésus a dit “Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle”. La messe est une nourriture spirituelle, elle apporte à notre foi la lumière de la parole de Dieu par la liturgie de la parole qui éclairent notre vie. La messe est une communion au corps du Christ. En nous unissant au Christ, elle nous apporte la vie de Dieu. Elle nous donne un élan spirituel pour la vie chrétienne. La communion touche notre cœur : elle nous apporte la paix, nous purifie de nos péchés. Par la communion nous recevons des forces pour vivre dans l’amour et pour lutter contre le péché.
Toute messe est célébrée pour le monde entier. Cependant, on peut confier une intention particulière, le plus souvent pour un défunt. Mais on peut aussi faire célébrer une messe à l’occasion d’une naissance, d’un anniversaire, d’un mariage, l’ordination d’un prêtre, ou pour un malade ou encore pour demander la paix dans le monde,… Vous pouvez indiquer simplement pour une intention particulière, si vous préférez la discrétion.En demandant que soient célébrées des messes, vous vous inscrivez dans la longue histoire de tous ceux que Dieu a aimés avant nous et ceux qu’il aime aujourd’hui. C’est une belle tradition, signe visible de la communion des saints. L’Église a toujours honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique, afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1032).
« Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au sacrifice de la messe parce qu’elles sont les œuvres des hommes, et la Sainte Messe, l’œuvre de Dieu: elle est le sacrifice que Dieu fait aux hommes de son Corps et de son Sang.”
Saint J-M Vianney, curé d’Ars
Chaque prêtre célèbre une seule messe par jour, avec une seule intention particulière. Ainsi, quand il y a une concélébration, si vous entendez plusieurs intentions, c’est que chaque prêtre célèbre pour l’une ou l’autre de ces intentions particulières.
C’est une tradition bien établie dans l’Église que les fidèles apportent au sacrifice eucharistique une offrande personnelle afin d’y participer plus étroitement. En effet, en donnant un peu d’eux-mêmes (leur propre vie, leur travail, leurs biens, la création), ils prennent part à l’offrande que Jésus fait à son Père. Par notre offrande (financière ou en nature), nous n’achetons pas la bienveillance de Dieu (déjà acquise en Jésus de façon définitive) ni ne « payons » la messe puisque son prix est infini! Le montant de l’offrande est proposé par le diocèse. Mais en aucun cas la grâce reçue ne dépendra de la somme ! Pour une messe, l’offrande s’élève actuellement à 18 €. Pour une neuvaine (célébration de 9 messes consécutives), il est proposé une offrande de 170 €.
Vous pouvez spécifier la date à laquelle vous souhaitez que la messe soit célébrée, afin d’être présent ou de vous y unir par la prière.
Le droit canon, qui est le droit de l’Église, demande à ce que les messes du dimanche (y compris celles anticipées le samedi soir) soient célébrées uniquement pour le peuple de Dieu. On ne peut donc pas, normalement, célébrer une messe à une intention particulière le dimanche. Mais nous reprenons le dimanche l’ensemble des intentions de messe de la semaine. Ainsi, la messe officielle est célébrée en semaine mais l’intention est reprise le dimanche suivant. Donc, en pratique, si vous demandez une messe pour tel dimanche, on mentionnera votre intention ce dimanche-là et une messe sera célébrée officiellement en semaine à la même intention.
La messe n’a pas de prix. Mais dès les origines, les fidèles ont voulu participer à l’Eucharistie par des offrandes en nature ou en espèces. Elles étaient destinées à assurer les frais du culte, la subsistance des prêtres, la vie de l’Église. C’est l’origine de la pratique des honoraires de messe, qui date du VIIIe siècle et qui s’enracine dans l’Ancien Testament où le prêtre recevait une part des sacrifices faits à Dieu. Le prêtre doit toujours pouvoir “vivre de l’autel”. Le code de droit canonique légitime cette pratique (C.945) et la réglemente (C.946 et suivants). La vie matérielle de l’Église et de son clergé repose donc sur cette contribution volontaire des fidèles. Faut-il rappeler que, depuis 1905 en France, la République ne salarie aucun culte (sauf dans l’Alsace-Lorraine, réunie en 1918).
Vous pouvez déposer une intention de messe à l’aide du formulaire suivant.
Nous vous répondrons dès que possible.