Première lecture : « De toi sortira celui qui doit gouverner Israël » (Mi 5, 1-4a)
Deuxième lecture : « Me voici, je suis venu pour faire ta volonté » (He 10, 5-10)
Evangile : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 39-45)
Nous avons là une scène d’une très grande humanité, entre deux futures mamans, une scène où se révèle l’invisible : les deux enfants (et quels enfants ! Jean-Baptiste et Jésus), et l’Esprit Saint qui se manifeste.
Ainsi, dans ce tableau d’Arcabas (+2018), qui cherche à montrer l’invisible.
Noël comme une fête où l’invisible se fait voir, se donne à voir.
Pour notre temps, c’est, je crois très important.
Le poète Guillaume Apollinaire, mort quelques jours avant l’armistice du 11 novembre 1918 écrivait : « On a poussé très loin durant cette guerre l’art de l’invisibilité » (Poème « Il y a »). Dans le grand chaos de la guerre, les personnes disparaissent, deviennent invisibles.
Voir l’invisible, c’est la mission du chrétien.
Noël est une fête pour voir l’invisible, faire des visitations (un mot où le terme « voir » est comme caché), pour voir les gens non dans leur face visible, mais pour voir leur part invisible. Noël n’a de force que par cet invisible vu.
Le Père Noël, c’est une tentative très maladroite pour réintroduire l’invisible dans du très matériel, mais c’est un invisible qui n’existe pas.
Pour nous :
– A Noël, oui, faire des cadeaux, dans la mesure où il manifeste, ils font voir un amour, une attention, une vue juste des personnes. Mais il faut faire des cadeaux qui sont « bien vus » (un mari ne doit pas offrir d’aspirateur !).
– Mais, surtout, regarder, bien saluer les personnes. C’est très dur, et c’est très important. Les Sourds ont la grâce du regard bien direct.
J’ai aussi le vif souvenir d’une moniale dominicaine qui saluait en regardant bien les personnes, un regard vif, pénétrant. Elle s’appelait Soeur Jean-Baptiste. Elle avait appris de son saint patron à voir l’invisible.
A Noël, nous sommes « visités par l’amour », soyons, à notre tour, des « visiteurs d’amour ».
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.