Première lecture : « La gloire du Seigneur s’est levée sur toi » (Is 60, 1-6)
Deuxième lecture : « Il est maintenant révélé que les nations sont associées au même héritage, au partage de la même promesse » (Ep 3, 2-3a.5-6)
Évangile : Nous sommes venus d’Orient adorer le roi (Mt 2, 1-12)
“Rejoins le côté lumineux de la force.”, “La force soit avec toi, Luc !”, “C’est dans les nuits les plus obscures que les lumières que nous sommes brillent le plus. » (Maître Mace Windu)
Beaucoup parmi vous connaissent aujourd’hui ces répliques de la saga Star Wars, la guerre des étoiles. L’auteur de ces histoires ne se cache pas d’avoir repris de nombreux mythes grecs et de s’être fortement inspiré de l’Évangile.
Aujourd’hui, il est aussi question d’étoile, de lumière et d’obscurité, d’une route à suivre pour trouver l’élu, le messie attendu qui doit vaincre le mal.
Il est aussi question de nations. Isaïe écrit ceci :
« Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore. »
Alors vous savez, il y a toujours dans l’Évangile, plusieurs niveaux de lecture :
● Un niveau littéral et un niveau spirituel. On peut interpréter l’Épiphanie au sens de manifestation aux autres nations qu’Israël, pour signifier que le sauveur tant attendu, Jésus, est là pour sauver tous les peuples.
● Mais on peut aussi rechercher la signification spirituelle de cette Épiphanie, de ces mages, de ces nations, de l’étoile.
Les nations, au niveau de notre intériorité, cela peut symboliser les différentes luttes, conflits ou divisions internes que chaque individu peut éprouver. Cela peut représenter les aspects de soi qui sont en désaccord ou en opposition, soulignant la nécessité d’harmonie et de réconciliation intérieure avec soi, avec les autres et avec Dieu. Quand l’ancien testament parle de guerres entre les nations, les textes sont à comprendre dans le sens du combat spirituel, nos luttes intérieures contre nos ennemis qui troublent notre corps, notre âme et notre esprit. L’auteur de Star Wars (Georges Lucas) et celui du Seigneur des anneaux (John Ronald Reuel Tolkien) s’en servent aussi allègrement comme métaphore du combat intérieur des héros.
L’étoile symbolise la direction à suivre, l’Espérance, malgré l’obscurité et je dirais même “grâce à l’obscurité” car tout le monde sait que s’il n’y a pas d’obscurité, on ne peut voir les étoiles. J’avais été frappé par cette phrase du père Matthieu Dauchez, directeur de la fondation Anak-Tnk, qui vient en aide aux enfants des rues aux Philippines :
« Il faut consentir à la nuit pour apercevoir les étoiles. J’ai découvert que l’enfer est très proche du paradis. C’est l’enfer mais en même temps on voit ici le doigt de Dieu. Aujourd’hui je contemple. Je m’aperçois que Dieu vient guérir ces cœurs meurtris. Notre objectif c’est de laisser le bon Dieu guérir les blessures de leur cœur. »
Et les mages ? Je me suis demandé ce qu’ils signifiaient d’un point de vue spirituel.
Les trois tentations du Christ au désert peuvent être considérées comme l’opposé des trois offrandes des mages :
Il y a donc bien une signification symbolique majeure des offrandes des mages. Elles signifient le fait de déposer aux pieds de Jésus notre désir de possession, de domination et notre orgueil. Lui seul peut nous aider dans le combat spirituel et pourtant, à ce moment là, il n’est encore qu’un petit enfant. C’est donc une promesse pour nous, pour plus tard. A nous de faire grandir Jésus en nous pour vaincre tout cela.
L’évangile de Matthieu nous dit qu’ils viennent se prosterner devant lui.
C’est le même verbe grec ancien « προσκυνέω » (proskyneō) qui est employé pour dire “prosterner », ou « rendre hommage » lorsque le diable s’adresse à Jésus en lui disant « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. » (Mat 4, 9) et dans la réponse de Jésus lorsqu’il emploie le mot “adorer” : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
Alors il me semble aujourd’hui que ce texte de l’Épiphanie est bien un texte universel, qui concerne toutes les nations, toutes les personnes, puisqu’il invite chaque être humain et chaque nation à se poser les questions suivantes :
Devant qui ou quoi je me prosterne aujourd’hui : L’argent, le travail, le pouvoir, mon ego ? Et est-ce que ces choses devant lesquelles je me prosterne me libèrent et me mettent dans la joie ?
On notera pour finir que les mages reviennent par un autre chemin : il y a un avant et un après la rencontre avec Jésus. Les catéchumènes le savent bien. Notre route ne peut plus être la même après avoir vu Jésus et l’avoir reconnu comme roi de notre cœur.
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.