Première lecture : « Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière » (Ac 1, 12-14)
Deuxième lecture : « Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous » (1 P 4, 13-16)
Evangile : « Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1b-11a)
« Ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. » Nous sommes bien, nous tous ici présents, « dans le monde ». Certes, jeudi, nous avons célébré l’Ascension, le départ du Christ vers le Père, mais sommes-nous pour autant orphelins ? Jésus nous a-t-il vraiment quittés ? Entre Ascension et Pentecôte, les premiers disciples ont dû se poser bien des questions ! « Ils devaient avoir le moral dans les chaussettes… », a remarqué un membre de l’équipe liturgique. Mais -Dieu soit loué !- la Pentecôte est venue et l’Esprit-Saint a été donné à chacun et à chacune de ceux qui avaient, depuis trois ans, suivi le Nazaréen.
Notre chance, à nous, ne serait-ce pas d’avoir été baptisés dans l’eau et dans l’Esprit et, pour beaucoup, avant même d’avoir conscience du don qui nous était ainsi fait ? Baptisés, catéchisés, confirmés : nous avons peu à peu découvert l’immensité du mystère de Dieu, celui qu’un auteur spirituel a appelé : l’«au-delà de tout créé ». Et Jean nous affirme aujourd’hui que Jésus nous a « donné les paroles que » Dieu lui avait « données » …
Non, nous ne sommes pas orphelins, et c’est cela que nous célèbrerons dimanche prochain, fête de la Pentecôte, fête du don de l’Esprit-Saint à ceux et à celles qui prennent la route au cœur du monde avec Jésus. Et c’est cela que nous a rappelé l’apôtre Pierre, dans sa première Lettre entendue ce jour avant l’Évangile : « Heureux êtes-vous parce que l’Esprit de Dieu repose sur vous ». Non, face aux multiples difficultés que notre monde plein d’incertitudes sur son avenir doit traverser en ce 21ème siècle, nous ne sommes pas orphelins. « Le Seigneur est bien le rempart de nos vies », comme le chante le psalmiste !
Oui, « l’Esprit de Dieu repose sur nous », sur chacune et chacun de nous tous, sur nos communautés. Et les Actes des Apôtres nous le rappellent : ne nous faut-il pas être, ensemble, « tous, d’un même cœur, assidus à la prière » pour bien entendre ce que l’Esprit Saint nous dit aujourd’hui, pour aider ce monde, notre monde, à prendre les bons chemins ? Ces temps de prière fraternelle sont indispensables pour accueillir, ensemble, le don de Dieu : « La vie éternelle, nous rappelle l’Évangile de Jean, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu ». Connaître Dieu en écoutant, en comprenant, en accueillant sa Parole, pour lui donner vie, existence, concrètement …
Une dernière question : l’Esprit-Saint, lui qui « repose sur nous », lui notre « lumière », peut-il aussi compter sur nous ?
« Quelle parole est mon horizon de vie ? », a demandé l’autre jour l’une des membres de l’équipe liturgique. Et cela m’a interrogé, moi qui ai mission notamment de donner l’homélie : en fait, dans nos célébrations, donnons-nous aux participants suffisamment de temps pour accueillir, recueillir ce qui, dans les lectures du jour, peut devenir vraiment « horizon de vie » pour elle, pour lui ? Prenons-nous assez de temps pour la méditation personnelle ? Par exemple, aujourd’hui, en dehors de ce que j’ai pu dire, avec quelle parole de Dieu repartiras-tu ? Oui, quelle parole de Dieu te redit ton cœur ?
Du coup, je vais oser vous dire quelque chose qui me tient vraiment à cœur depuis près un demi-siècle que St-Au est ma communauté de foi : oui, n’hésitez pas à vous investir dans nos équipes liturgiques ! Elles sont un lieu privilégié pour entendre, ensemble, la Parole de Dieu et pour la mettre ensuite en pratique :
« Heureux êtes-vous, l’Esprit repose sur vous » et, de plus, l’Esprit compte sur vous …
Paul Bosse-Platière
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.