Cette nuit, nous avons fêté la naissance de Jésus, et cet événement nous met dans la joie. Si nous avons préparé une crèche chez nous, peut-être avons-nous marqué cet événement et cette joie en y plaçant Jésus. Cette joie, c’est aussi celle de recevoir un cadeau, le premier et le plus important de tous les cadeaux: Dieu qui s’est fait homme. Dieu s’est incarné, il a pris place dans notre humanité, il partage notre condition humaine.
Mais comment accueillir ce don, ce cadeau de Noël? Comment accueillir cette joie? Notre monde n’est pas facile. Le monde est confronté aux conflits, à la terreur. Cela s’ajoute aux difficultés matérielles, aux problèmes de santé, que nous rencontrons dans nos familles ou en nous-mêmes. Oui, notre monde n’est pas facile et, reconnaissons-le, une part de nous-mêmes résiste à accueillir pleinement ce don, ce cadeau de Noël que Dieu lui-même fait à chacun de nous.
Alors, comme toujours, c’est la parole de Dieu qui vient à notre aide. Et le prologue de l’évangile de Jean que nous venons d’entendre nous redit le projet de Dieu pour la terre et pour l’homme. Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu… Et le Verbe s’est fait chair, Dieu s’est incarné en Jésus. Jésus, c’est la volonté de Dieu de prendre part à la condition des hommes. En s’incarnant, Dieu se fait proche de nous. Noël nous rappelle cette proximité.
L’équipe liturgique qui a préparé cette célébration s’est plus particulièrement arrêtée sur une phrase de l’évangile: « à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu ». Devenir enfants de Dieu… Comment mieux exprimer la proximité entre Dieu et nous, que de dire cette relation filiale. Le Verbe est venu jusqu’à nous pour que nous devenions enfants de Dieu, cela veut dire qu’en partageant avec Jésus sa condition de fils, nous partageons sa divinité.
Partager la divinité du Christ! Voilà en quoi Noël est non seulement une fête, mais c’est notre fête. Dieu aime son Fils, il le dit lors du baptême de Jésus « voici mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie ». Et dans le Fils, il nous aime, et trouve sa joie.
Devenir enfant de Dieu est un don, un cadeau. Mais, un cadeau que nous sommes libres de recevoir ou de refuser: on n’est pas obligé! Nul ne peut devenir enfant de Dieu s’il n’accueille ce don. Accueillir ce lien de paternité, c’est consentir à entrer dans une confiance filiale et d’humilité, comme Marie lors de l’Annonciation lorsqu’elle dit à l’ange: Que tout m’advienne selon ta parole.
Accepter de devenir enfant de Dieu, c’est pour chacun un acte libre qui fait de nous des hommes et des femmes libres, debout, en marche. La Parole accueillie engendre en nous la vie. Mais, c’est vrai, c’est un acte que nous avons parfois du mal à accepter. Nos orgueils, nos résistances, nos craintes peuvent nous faire refuser d’accepter ce cadeau. Accepter de devenir enfant de Dieu peut être pour nous source de combat.
En accueillant ce cadeau, cette Parole, nous nous ouvrons à un jour nouveau pour nous et pour le monde, nous nous ouvrons à la vie, à la lumière. « En lui, dit saint Jean, était la vie, et la vie était la lumière des hommes; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. » Lorsque Dieu se fait chair, le monde se renouvelle et s’illumine. En acceptant de devenir enfant de Dieu, nous accueillons en nous cette lumière. Pas pour la garder jalousement cachée au fond de nous, mais pour éclairer autour de nous, si elle se traduit en gestes de fraternité, si elle se traduit en joie.
Oui, devenir enfant de Dieu est, pour chacun de nous, un beau cadeau de Noël. Dans le clair-obscur de nos vies, nos lumières sont parfois vacillantes et nous pouvons avoir du mal à accepter ce cadeau. Frères et sœurs, demandons à Dieu de nous aider à l’accueillir, à devenir ses enfants. Devenir ses enfants pour porter sa joie autour de nous, voilà un beau programme. Voilà qui peut être une belle façon de célébrer Noël.
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.