Première lecture : « Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 4-7)
Deuxième lecture : « Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2 6-11)
Evangile : Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Lc 22, 14 – 23, 56)
« Et après avoir dit cela, il expira ». Le spectacle est fini, le fil est tranché, le filet s’est rompu ; Jésus, l’homme de la révolution et de la subversion est mort. Le film se termine ici. Et ils repartent en petits groupes ou en rang dispersé, ces hommes et ces femmes qui l’ont acclamé il y a peu de temps : « hosanna au fils de David » ; cette foule anonyme qui a crié à réveiller les morts : « à mort crucifie-le ». Oui ils rentrent chez eux ; leur curiosité a été assouvi, leur haine a été vengée. Il s’est tu à jamais la voix de celui qui prenait plaisir à rabrouer les plus forts de la société juive. L’espoir des disciples s’envole avec le dernier souffle rendu.
À présent Jésus, Seigneur et Maître, quelques rares individus restent là, près de ta croix, dans une amertume indicible, comme Marie ta mère, et quelques disciples ; d’autres sont là, à regretter ce qui t’es arrivé comme ce centurion romain : « à vrai dire, on s’est trompé sur le monsieur car il était sans pareil », balbutie-t-il !
Et toi Jésus, comme au seuil de ta vie un Joseph t’avait accueilli nu, un autre Joseph te met nu au tombeau à la fin de cette vie. Mais avant de t’en aller, comme inépuisable héritage, tu laisses à tous ton pardon : « Père pardonne leur car ils ne savent pas ceux qu’ils font ». Merci pour ce beau cadeau d’amour dont nous avons tant besoin encore. Oui aujourd’hui encore, offre-moi ton pardon car je ne sais pas ce que je fais ! offre-lui ton pardon car il ou elle ne sait ce qu’il ou elle fait ; offre leur ton pardon car ils ne savent pas ce qu’ils font ! offre-nous ton pardon car nous ne savons pas ce que nous faisons.
A l’entrée de cette Semaine Sainte, frères et sœurs, prenons bien le temps de méditer sur les soubresauts et les inconstances de la vie humaine et surtout, surtout méditer sur la constante fidélité d’un Dieu qui n’est qu’amour incompris et humilié.
Dieu Sauveur, oublie notre péché. Mais souviens-toi de ton amour quand tu viendras dans ton Royaume. Amen !
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.