22ème dimanche, Année B, le 29 août 2021
« Mes frères bien-aimés, les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières… »
Tout vient de Dieu, tout ce qui est bon. Car Dieu est infiniment bon ; il est la bonté absolue. Et sa bonté ne s’arrête pas à la parole ; il est la Charité absolue, car il se donne à fond pour autrui, jusqu’à mourir sur une croix. C’est pourquoi tout ce qui est bon vient de Dieu. Normalement, quelqu’un ne donne que ce qu’il a, personne ne peut donner ce qu’elle n’a pas. Ainsi puisque Dieu n’est rempli que du bon, il est la source de tout bien.
Tout ce que nous avons vécu de beau, tout le bonheur, toute notre joie depuis notre naissance jusqu’aujourd’hui, y compris nos efforts humains, tout cela vient de Dieu. Il y a une seule chose qui ne vient pas de Dieu : ce qui est capable de nous rendre triste, comme ces comportements énumérés dans l’évangile, et qui découle tous du dedans. C’est le mal, le contraire de Dieu.
Si tout vient de Dieu, on peut dire que le meilleur don, que nous avons reçu de Lui, est sa présence parmi nous, sa proximité. Cette présence divine est double : il est avec nous en tant que communauté ; ce que nous rappelle la première lecture : « Quelle est en effet, demande la première lecture, la grande nation dont les dieux soient aussi proche que le Seigneur notre Dieu est proche de nous ? » Rappelons Mt 18,20. Dieu est aussi avec nous fondamentalement en tant qu’individu. Lorsque donc Jacques dit : « Accueillez la parole semée en vous… », il sait bien ce qu’il fait : il signale la présence particulière de Dieu en chacun de nous.
Parce que Dieu est bonté et charité absolues, et parce que tout vient de Lui, la présence de Dieu parmi nous (comme communauté) et en chacun de nous (comme individu) est une force pour nous, celle de faire le bien, non seulement par la parole, mais aussi par l’acte. Autrement dit, c’est parce que Dieu est avec nous que nous sommes capables d’aimer, et Saint Augustin dont la fête nous célébrons aujourd’hui dit : « Aimez et faites tout ce que vous voulez. » Car, à partir du moment où l’on aime, tout ce que nous dirons et ferons découlera forcement de l’amour : on est gentil au téléphone, au volant, face à un inconnu ; on est patient même avec la personne la plus insupportable, on est capable de visiter ceux qui sont dans la détresse (les orphelins, les veuves, les pauvres, les faibles, les personnes âgées, isolées, découragées, déprimées, malades), d’accueillir les immigrants, de nourrir les affamés, de défendre l’innocent, etc. Il est intéressant d’entendre Jacques dire que ces œuvres d’amour sont le critère même du comportement religieux pur et sans souillure. C’est le vrai culte, il n’a rien à voir avec la tradition des hommes et l’honneur des lèvres chez les pharisiens. Si ces œuvres viennent du dedans, c’est parce que l’Esprit de Dieu les réalise en nous. Raison pour laquelle Paul dit : « Je peux tout faire en celui qui me donne la force » (Ph 4,13). Thérèse de Lisieux a sa façon de le dire : « tout est grâce. »
Cette présence de Dieu en nous, la proximité divine qui rend fort, je l’ai vécu de façon parfois magique pendant ces deux années parmi vous. Voilà pourquoi c’est pour moi aujourd’hui une messe d’action de grâce. Je rends grâce à Dieu pour m’avoir permis de passer par là. Je remercie infiniment Mgr Pierre d’Ornellas qui est de vrai instrument par lequel Dieu m’a conduit jusque-là. Je suis reconnaissant pour la vraie école que cette paroisse a été pour moi. Je rends grâce pour les personnes rencontrées, dans la joie comme dans la peine. Encore une fois, tout cela a été une vraie école. J’ai toujours vécu avec une croyance et un principe. La croyance est que Dieu est présent dans le monde et qu’il dirige ce monde et les affaires des hommes d’une manière qui nous échappe. C’est ce que l’on appelle la Providence divine à laquelle Paul fait allusion lorsqu’il dit : « tout concourt au bien de ceux qui croient en Dieu » (Rm 8, 28). Être votre curé pendant ces deux années me semble providentiel, dans la main de Dieu qui n’arrête pas à m’offrir le salut en m’invitant à aimer davantage, malgré moi. Surement, cela n’a pas toujours été facile. Donc, je demande pardon pour mes insuffisances. Un principe avec quoi j’ai toujours vécu est qu’il y a la beauté en tout être humain, ce qui nous invite à dépasser le côté négatif pour voir plutôt le côté positif de chaque personne et de chaque évènement.
Aujourd’hui, je reçois du Christ, source de tout don, une autre mission : celle de l’enseignement de la théologie dans l’Université Catholique de l’Ouest à Angers. Je pars donc pour m’engager dans cette mission à plein temps. Avant de le faire, j’aurai le premier trimestre de cette année (2021-2022) pour préparer la soutenance de ma thèse (terminée et déposée le 10 juillet dernier), qui aura lieu dans l’automne. Après commencera en vigueur l’enseignement. Tout cet avenir qui s’ouvre et tout ce que j’ai pu vivre de beau parmi vous constitue pour moi un don de Dieu et sources d’amour. C’est un signe de la fidélité et de la proximité sans cesse du Christ. Pour tout cela je chante mon magnificat.
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.