Première lecture : La colère et la miséricorde du Seigneur manifestées par l’exil et la délivrance du peuple (2 Ch 36, 14-16.19-23)
Deuxième lecture : « Morts par suite des fautes, c’est bien par grâce que vous êtes sauvés » (Ep 2, 4-10)
Evangile : « Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 14-21)
Au début de cette célébration, nous avez entendu la doxologie de l’accueil liturgique : « La grâce de Jésus notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père
et la communion de l’Esprit Saint soit toujours avec vous »
Ce sont les premiers mots de la célébration,
Le moment où nous entrons dans le temps de Dieu.
Ce sont aussi des mots qui résument les trois textes que nous venons d’entendre.
La 1° lecture dans le 2° livre des chroniques,
constitue la conclusion finale de toute la Bible hébraïque.
La Bible juive se termine par ce deuxième livre des chroniques,
avec ces quelques lignes que nous avons entendues .
Or, c’est une conclusion qui confirme définitivement la Miséricorde de Dieu,
l’amour de Dieu pour son peuple, pour toujours, malgré les péchés.
La liturgie signifie définitivement cette Miséricorde :
« l’amour de Dieu le Père ».(1° mots de la doxologie)
La deuxième lecture, dans la lettre aux Éphésiens,
résume la christologie paulinienne :
c’est la grâce de Dieu qui est première. Cette grâce donnée par Jésus son Fils.
Nous ne méritons pas cette grâce elle nous est donnée gratuitement.
La liturgie affirme l’importance de cette grâce dans notre foi :
c’est « la grâce de Jésus notre Seigneur » .(2° phrase de la doxologie)
L’Évangile d’aujourd’hui nous enseigne au sujet du jugement Dieu :
Dieu nous donne la lumière et la vérité pour la Vie éternelle.
Il s’agit de vivre de la vraie Vie en Dieu, en communion avec Dieu.
Mais nous ne pouvons avancer sur ce chemin de communion qu’avec l’Esprit Saint.
C’est « la communion de l’Esprit Saint » (3° phrase de la doxologie)
La communion de l’Esprit Saint ne nous est accessible
que par la grâce de Jésus et l’amour de Dieu le Père.
Cette communion ne nous est pas donnée par nos mérites,
mais un chemin est nécessaire, un chemin de vie, et un chemin de carême aussi.
Ce chemin de communion, c’est le thème de l’année
qui a été choisie par l’équipe pastorale à notre WE de début septembre..
Comme un chemin d’Emmaüs, où nous pouvons rencontrer Jésus.
Pour illustrer ce chemin, nous avons l’image de la communauté en marche,
Mais aussi ce visage de Jésus que nous pouvons contempler à chaque célébration.
Chaque pixel, chaque élément de ce visage,
est une situation, un moment, une personne, un groupe de notre communauté.
Certains sont bien convaincus de faire des choses très importantes,
mais pas mal d’autres sont très sérieux à ne rien faire…
Mais mises sous la lumière des projecteurs, toutes ces personnes sont belles.
Parce que tous ensemble, les visages de chacun deviennent magnifiques
dans la communion : dans la lumière et la vérité de cette communion.
Ce visage de Jésus, c’est notre visage de la communauté en pleine lumière.
La beauté ne vient pas de ce que fait chacun fait ou ne fait pas
mais de ce que nous sommes chacun : je veux dire des membres du corps du Christ,
Cette communion est splendide quand chacun reçoit
la grâce de Jésus, l’amour de Dieu le Père, dans la communion de l’Esprit Saint.
Nous avons chacun une grande importance aux yeux de Dieu.
Ce visage de Jésus ne serait pas aussi beau
s’il manquait l’un ou l’autre, s’il y avait des cases vides.
Si on enlève l’un ou l’autre des éléments de ce tableau,
alors l’image est incomplète, et le visage du Christ en serait abîmé.
C’est le rôle des groupes de solidarité de la paroisse,
ce qu’on appelle maintenant la diaconie paroissiale
de signifier l’importance de chacun pour Dieu,
même les plus fragiles même ceux qui ne peuvent plus rien faire.
Aujourd’hui c’est le groupe présence qui nous témoigne
que la communion n’est pas juste un mot.
C’est un chemin sur lequel nous sommes tous et chacun invité.
Une communion même avec les plus fragiles.
Même avec ceux qu’on ne voit plus ici et qu’on risquerait d’oublier.
Chacun est indispensable. Chacun est important.
Personne ne peut être oublié, sinon c’est le corps du Christ lui-même qui souffre.
Nous écoutons quelques membres du groupe Présence …
Pour accéder aux témoignages du groupe Présence, cliquez sur ce lien >>
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.