Première lecture : La Loi fut donnée par Moïse (Ex 20, 1-17)
Deuxième lecture : « Nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les hommes, mais pour ceux que Dieu appelle, il est sagesse de Dieu » (1 Co 1, 22-25)
Evangile : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2, 13-25)(Mc 1, 29-39)
Vous connaissez tous l’expression “faire le grand ménage de printemps” ?
Jésus, avant de vivre la Pâques juive, lorsqu’il arrive à Jérusalem, décide de commencer par un grand ménage au temple. Si l’évangéliste Jean a placé cet épisode du Temple au début du ministère public de Jésus alors que les trois autres évangiles le placent au contraire tout à la fin, c’est peut-être pour nous alerter : il y a des à priori qui empêchent Dieu de parler.
Alors le temple, vous savez, on peut l’interpréter de différentes manières :
1. La première qui me vient à l’esprit c’est cette parole de Saint Paul dans 1 Co chap 6, verset 19 : “Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ;”
Oui, nous sommes un sanctuaire dans lequel Dieu peut venir nous rencontrer, nous habiter, pour autant que l’on fasse le ménage au dedans de nous. C’est tout l’enjeu du combat spirituel, de l’ascèse, du jeûne et de la prière auxquels nous sommes invités pendant le Carême : afin de dégager tout ce qui nous encombre.
2. La seconde façon de voir le temple, évidemment, c’est l’église des croyants. Saint Paul, dans sa lettre aux Ephésiens utilise cette image (chap 2, verset 20) :
“vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.”
Et là aussi, dans ce temple qui est l’Église, Jésus veut venir dégager tout ce qui l’encombre, qui l’empêche d’être sainte, c’est à dire à part, c’est à dire pour le service de Dieu. Et vous êtes sans doute au courant qu’un grand ménage de printemps est en train de se faire aussi dans notre institution depuis Benoît 16.
Deux images du temple qui ne vont pas l’une sans l’autre : l’une individuelle, l’autre collective.
Et il me semble qu’il y a besoin d’avoir une cohérence dans l’attention que nous portons à ces 2 temples : est-ce que je prends autant soin du temple qui est en moi que du temple édifice religieux, institution ?
On peut faire une génuflexion devant le tabernacle et les hosties pour exprimer son respect pour notre Seigneur. Mais quel sens cela prend-il si par ailleurs je ne prend pas soin de mes frères et sœurs qui eux aussi sont temple de l’Esprit ?
Ce que nous vivons à l’intérieur du temple qui est en nous est indissociable de ce que nous vivons à l’intérieur du temple qui est l’Église.
Alors ces 2 temples est-ce que j’en fait une affaire de commerce, ma propriété, ma petite messe personnelle pour me valoriser ? Est-ce que j’ai quelque chose à vendre ou bien est-ce que je cherche à laisser d’abord la place au Christ, le seul et unique prêtre ?
Est-ce que mon égo et la liturgie deviennent des idoles qui m’éloignent d’une relation vraie avec Dieu et avec mes co-pains (c’est à dire, au sens propre du terme, ceux et celles avec lesquels je partage le pain) ?
Finalement, est-ce que la liturgie, le rituel que nous vivons dans ces 2 temples a pour objet de faire grandir la communion avec Dieu et entre nous, ou bien est-ce que c’est l’inverse qui se passe et cela devient une source de division ?
Nous écoutons maintenant un membre d’une équipe liturgique qui nous parle de ce sujet en rapport avec notre thème d’année : comment la liturgie peut-elle participer à faire grandir la communion ?
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.