Première lecture : Lecture du prologue de Qohéleth (Ecl 1, 9-13)
Psaume 129
Evangile : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-6)
Merci ! De lire une dernière fois l’Écriture avec nous, de proclamer cette parole que vous avez choisie, et vous l’avez choisie, tout autant pour vous, que pour nous.
Et nous l’écoutons.
Nous l’écoutons avec toute l’affection que nous avons pour vous. Nous l’écoutons avec toute la lumière qui habite au plus profond de notre cœur. Nous l’écoutons, parce que c’est vous, qui, au nom du Seigneur, nous la donnez aujourd’hui, comme un don que vous voulez nous faire par amour pour chacun de nous, comme un serviteur de cette Parole.
Permettez-moi cher Paul, de dire bien simplement, fraternellement, ce que j’entends, moi, dans ce don que vous nous faites à tous et que vous me faites à moi. Oui, Qohéleth nous le dit, « il n’y a rien de nouveau sous le ciel« , il n’y a jamais rien de nouveau, il n’y a pas de souvenirs, de rien. Voilà, le témoignage de Qohéleth, qui vous touche, comme si dans le fond, il ne fallait pas s’attacher à grand-chose, qui passe toujours. Et pourtant, voilà que vous avez été tenu en haleine, et vous avez été tenu en haleine pour essayer de chercher, pour essayer d’explorer, grâce à la sagesse, pour essayer de percevoir quelque chose de lumineux. Et vous avez cherché, exploré, cher Paul, pourquoi, parce que vous l’affirmez dans le psaume :
« Je suis sûr de ta Parole, je suis sûr de ta Parole Seigneur, je suis sûr que ta Parole est là, que tu me parles. »
Elle est difficile à entendre à certains moments, parfois, des événements dont on n’a pas le souvenir procurent la révolte devant des injustices, devant ce manque d’accueil et ce manque de partage.
Oui, cher Paul, votre cœur a souffert de ces injustices, et il a d’autant plus souffert, que précisément, il y avait une Parole qui était là. Une Parole, qui était une promesse de justice pour tous. Une Parole qui était là, et qui proclamait l’évidente dignité de chaque être humain. Une Parole qui attestait la volonté sans prix de chaque visage. Cette Parole dont vous étiez sûr, elle se résumait peut-être en un mot : l’Amour. L’Amour qui conduit à l’engagement, l’Amour qui conduit à l’action. Ainsi, cette Parole, elle vous a habité Paul, avec Gwenola, elle vous habité avec l’amour pour vos enfants et vos petits enfants. Elle vous a habité cette Parole pour édifier cette famille, qui est la vôtre, dans la vitalité, dans la paix et l’unité, dans l’amour.
Et, cette Parole vous a habité pour devenir un serviteur, à la suite de Jésus. Et vous aviez si bien compris que vous n’étiez pas là pour être servi, mais pour servir. Cette Parole, elle vous a habité pour être serviteur auprès de ces hommes et de ces femmes auprès de qui vous étiez envoyé comme serviteur. Mais plus que cela, cette Parole pour vous, elle a un nom, elle a un visage, elle a même un tempérament, elle a même une précision dans une personne. C’est Jésus, Jésus qui est le chemin, la vérité et de la vie. Cette Parole qui a pour nom Jésus, vous a rejoint. Je ne sais pas pourquoi vous avez choisi ce texte de l’évangile de St Jean. En tous les cas, nous entendons aujourd’hui cette Parole que vous nous donnez, cette Parole de Jésus :
« Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai. »
Et, vous avez reçu Jésus qui est revenu dans votre maison, qui est revenu dans votre cœur, qui est revenu dans votre mémoire, qui est revenu dans le visage de celles et ceux que vous rencontriez, dans le visage de celles et ceux qui étaient les plus fragilisés, dans le visage de votre épouse, dans le visage de vos enfants et de vos petits enfants. Et là, avec votre regard, qui m’a toujours un peu étonné, un regard qui sourit, un regard qui voit loin, un regard vif, un regard qui au-delà du tempérament, en dit long. Un regard qui a su voir, de façon très simple, que Jésus venait à vous chaque jour, que Jésus venait vous rencontrer.
Oui, il est vrai, que ce mot de l’Evangile si simple, nous dit quelque chose de votre vie, Paul, quand Jésus dit, « je reviendrai ». Oui, il est revenu vers vous, dans le secret de votre vie, dans le secret de votre foi, dans le secret de vos questions, dans le secret de vos réponses, dans le secret intime qui est le vôtre. Jésus est venu. Et vous vous êtes laissé conduire par lui. Et maintenant, voici que vous nous dites tout simplement cette phrase de l’Evangile comme un don, « je vous emmènerai auprès de moi ». Voilà la certitude, je suis sûr de sa Parole.
Cher Paul, tout ceci, nous l’entendons, Jésus vous emmène auprès de lui afin que là où je suis, dit Jésus, vous soyez vous aussi.
Cher Paul, merci de ce dernier don, merci de cette Parole qui nous touche au plus profond de nos cœurs chacun, selon le chemin que nous faisons personnellement.
Oui, nous recevons ce don comme un témoignage de votre foi, de votre conviction paisible.
Oui, vous êtes emmené auprès de Jésus ressuscité. Vous êtes emmené là où il vivait dans son royaume de paix, de lumière, de joie, d’amour. Et dans son royaume, au ciel, cher Paul, vous continuez votre mission, votre mission auprès de tous les vôtres comme époux, dans la grandeur du sacrement de mariage, comme père, dans la mission si magnifique de la paternité, comme grand-père, auprès de tous vos petits enfants, comme serviteur, auprès de tous ceux et toutes celles que le seigneur Jésus, dans son royaume, vous confie maintenant, auprès de Accueillir et Partager, auprès de la paroisse St Augustin, auprès de tout le diocèse de Rennes, auprès de celles et ceux qui cherchent, qui sont victimes d’injustices, qui sont brisés.
Cher Paul,
merci de votre don aujourd’hui,
merci pour votre vie et votre engagement,
merci pour votre amour,
merci de prier pour nous.
Mgr dOrnellas
Je suis une personne handicapée physique de naissance, née le 15 novembre 1962.
Ordonné prêtre depuis juillet 1989, j’ai exercé mes ministères partagés entre ma mission en paroisse et auprès de plusieurs Mouvements et Services d’Église. De 2011 à 2020, j’ai vécu une première expérience à la paroisse St Augustin. Après un départ de trois ans vers sept missions, me voici nommé parmi vous, pour vous et avec vous, curé de la paroisse.
Ma vie de foi est soutenue par la source de Dieu à laquelle je puise dans la prière, la Parole de Dieu et l’eucharistie, et m’abreuve de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Les rencontres humaines sont également pour moi un lieu de « visitation » où je me laisse éclabousser par la présence de Jésus, en me « plongeant » dans son mystère pascal de vie, de mort et de Résurrection.
Je n’oublie pas de me mettre humblement à l’écoute du Souffle de Dieu, c’est lui qui fait l’unité de ma vie, qui m’appelle à la conversion et me titille, pour m’économiser et garder du temps pour moi.
« Je suis venu pour que les êtres humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce verset de Jean 10, 10 me booste, je suis un gourmet et même un passionné de vie.
Très attentionné à l’actualité de notre humanité, entre beauté et souffrance, je me définis comme un positif réaliste aimant les balades en pleine nature (accessibles, c’est mieux !), la lecture, la création artistique, la rencontre de l’autre différent de moi, l’humour, etc.
Albert Kousbe est né en 1978 à Nango au Burkina Faso.
De 1999 à 2006, il fait ses études au grand séminaire. Il est ordonné prêtre le 1er juillet 2006 à Ouahigouya.
Sa devise sacerdotale est « Avec Toi Marie« .
De 2006 à 2008, il est professeur-éducateur au petit séminaire de Ouahigouya.
De 2008 à 2014, il est directeur diocésain de l’enseignement catholique de Ouahigouya.
De 2014 à 2021, il est curé de la paroisse Sainte Bernadette Soubirous de Boussou/Ouahigouya.
En septembre 2021, il est nommé prêtre auxiliaire de la paroisse Saint Augustin.
Il aime beaucoup la lecture et aller au cinéma. Il aime également jouer au football et faire de la marche.
Paul Bosse-Platière (né en 1937) est diacre depuis 1982. Marié à Brigitte ; ils ont cinq enfants et onze petits-enfants. Ancien journaliste et notamment informateur religieux à Ouest-France. Il a assuré pendant plusieurs années un service d’accompagnement spirituel.
Vincent Hallaire est diacre. Délégué diocésain à la pastorale des migrants.
Vincent Mahé a été ordonné diacre permanent le 1er mars 2020. Marié depuis 1998 avec Noëlie, il a 4 enfants.
Il est investi auprès des Collectifs du 6, rue de l’Hôtel Dieu, qui assurent une présence et un soutien auprès des personnes en grande précarité ou dans l’isolement.
Il travaille dans les laboratoires de recherche et développement d’Orange. Il est particulièrement sensible aux différentes formes d’exclusion numérique.