Comment la liturgie fait elle grandir la communion ?
Texte lu lors de la messe du 7 mars :
Dans « équipe liturgique », nous trouvons ce mot « liturgie », qui vient d’un mot grec signifiant « le service du peuple ».
Célébrer en Eglise doit permettre de développer la vie fraternelle au sein de la communauté chrétienne dont l’eucharistie est le centre et le sommet.
Ce service permet donc de créer l’unité entre les différentes sensibilités paroissiales. La liturgie est aussi la marque de chacun de nous, de notre diversité.
C’est un service communautaire dans lequel les multiples intervenants travaillent en concertation et en privilégiant toujours ce qui rassemble plutôt que ce qui divise.
Il ne suffit pas de changer les livres liturgiques pour améliorer la qualité de la liturgie. Ne faire que cela serait une erreur. Pour que la vie soit vraiment une louange agréable à Dieu, chacun est appelé à changer son cœur.
Le pape François rappelle que la liturgie est aussi un héritage de l’histoire. Je cite « Le point de départ est de reconnaître la réalité de la sainte liturgie, trésor vivant qui ne peut être réduit à des goûts, des recettes et des courants, mais qui doit être accueilli avec docilité et promu avec amour, en tant que nourriture irremplaçable pour la croissance organique du peuple de Dieu. La liturgie n’est pas le « domaine du bricolage », mais l’épiphanie (c’est-à-dire la manifestation) de la communion ecclésiale ».
Enfin, la liturgie est un cheminement vers Dieu, une ouverture à l’autre avec son cœur.
Comme le disait Maurice Zundel, on participe à la liturgie avec et pour les autres. Le mot clé pour bien comprendre l’Eucharistie, c’est « ensemble ». « Nous sommes là pour tous, avec tous et au nom de tous et, sans cette communion universelle, il n’y a pas d’Eucharistie. ». Aller à la messe, communier avec et pour les autres, concrètement cela veut dire être leur voix, leur soutien dans l’épreuve, leur espoir, leur désir de paix, leur réconfort et leur secours.