Carey Landry a composé les paroles d’un chant très célèbre dans le monde anglo-saxon. Il dit :

De grandes choses arrivent quand Dieu s’unit à nous.

De grandes et belles choses, des choses merveilleuses,

Certains trouvent la vie, d’autres la paix, d’autres encore la joie.

Certains voient les choses comme jamais auparavant

Et certaines personnes découvrent qu’elles peuvent désormais commencer à faire confiance.

Certaines personnes trouvent la santé, d’autres l’espoir, d’autres encore la joie.

Certains se voient comme ils n’ont jamais pu le faire auparavant

Et certaines personnes découvrent qu’elles peuvent désormais commencer à vivre.

Certains voient leur vie comme ils n’ont jamais pu le faire auparavant

Et certaines personnes trouvent qu’elles doivent désormais commencer à changer.

De grandes paroles en effet ! Elles sont encore insuffisantes pour dire ce que le mystère de « Dieu-fait-homme » nous apporte. Une chose est sûre, au moins. L’époque où, par ignorance, l’image fausse d’un Dieu triste, légaliste et punitif était donnée à l’humanité est révolue. Dieu est pour la vie et non pour la mort. Notre Dieu est du côté de la joie et non de la tristesse. Tout ce qui l’occupe, c’est notre bonheur, en faisant disparaître tout ce qui nous fait peur. Et s’il en est ainsi, c’est parce qu’il y a plus de deux mille ans se joignait à la chair de l’humanité, Celui même qui l’a créée. Il est « de la descendance de David » (Ac 17, 23).

Ses seules nouvelles, c’est la paix. Il accueille tout le monde. Il casse tout ce qui divise les hommes. Trois femmes samaritaines, y compris une prostituée, figurent dans sa généalogie (ce qui ne s’était jamais vu pour la « généalogie d’un vrai juif » qui doit absolument éviter le mélange d’un « sang étranger »). Pour dire que c’est fini le temps de division. Il ne décourage personne, mais prend la défense de celles et ceux qui n’en ont pas, surtout les plus faibles. C’est la joie qu’il apporte, la marque de la rencontre entre Ciel et terre, entre Dieu et l’homme. Dès lors, un chrétien triste est un triste chrétien. Car la tristesse, c’est tout le contraire de Dieu. Il change tout dans le bon sens. Il donne un nom nouveau. On ne s’appellera plus : « Délaissé ! » ni « Désolation ! ». Avec Lui, le célibataire qui s’ennuie dans sa vie commence à se porter bien, le sans-enfant trouve une consolation, et le couple qui en a marre reçoit, au cœur de son foyer, la lumière d’un amour perdu. Tout cela, parce que nous avons un Dieu différent, qui vient à l’homme. Aujourd’hui, il est né encore une fois, de façon mystérieuse dans notre liturgie, un Sauveur. Joyeux NOËL à tous !           ​​​​​             Dominic +