3°témoignage de Carême
Marcher sur les chemins d’humanité
Le 12 janvier environ 50 paroissiens se sont retrouvés pour partager ce qu’ils pensaient des causes de la mouvement des gilets jaunes et aussi pour rechercher « comment développer la démocratie participative « troisième point : réfléchir à ce que la doctrine sociale de l’Église entends par Bien Commun.
A la demande de l’équipe pastorale Benoit et moi avons participé à l’animation de cette réunion et c’est à ce titre que nous allons vous partager nos réflexions sur le thème de ce troisième dimanche de carême « comment être mieux présents aux attentes de nos contemporains ».
50 personnes se sont
déplacées pour cette réunion ce qui est
exceptionnel, même à saint Augustin.
Cela montre bien le besoin de débattre et de partager nos différences dans un climat de confiance. Il faut préciser que la réunion a eu lieu en janvier, donc pas récemment. A cette époque quatre causes principales de ce Mouvement ont été développées avec plusieurs sensibilités, partiellement exprimées.(voir le detail sur le site de ST Aug )
- L’exclusion périphérique et le manque de considération
- L’injustice sociale
- La crise de confiance vis-à-vis des politiques
- La crise du projet de société
Malgré nos différences nous avons su nous écouter et nous exprimer avec respect même s’il n‘était pas évident pour certains de dire leurs idées si elles étaient différentes de celles de la majorité.
Ce fut aussi une occasion de s’ouvrir à une population à laquelle on ne pense pas toujours . En effet, même si à Saint-Augustin les groupes de solidarité et nos engagements individuels nous appellent à être attentifs à nos frères d’ici et d’ailleurs nous ne connaissons pas toujours ceux qui se sont manifestés come « gilets jaunes » . Or, Les gilets jaunes sont aussi nos prochains, à mieux comprendre, mem si on ne partage pas toutes leurs actions et revendications.
Sur le Bien Commun, Nous avons sans doute été trop rapides. Nous avons abordé la différence entre bien commun et intérêt collectif. Cette réflexion mériterait à notre avis d’être prolongée au cours d’une autre réunion en étant vigilants à l’expression de nos différences.
Claude et Benoit Hooge