Petite histoire de SHF 1992-2012

 

 

Préambule

La toute première réunion de SHF s’est tenue le 4 novembre 1992 autour de son premier animateur : Patrice Bos. Le groupe s’est constitué à partir de la Communauté avec un mandat de l’équipe pastorale, après un temps de réflexion sur la place de la solidarité internationale à Saint-Augustin menée par une Commission Solidarité créée pour la circonstance. SHF a remplacé le groupe Justice et Paix qui répondait aux mêmes objectifs et avait cessé son activité l’année précédente.

L’équipe pastorale a défini ainsi le rôle du groupe : permettre à la communauté paroissiale de manifester sa solidarité en tant que cellule d’Eglise avec les frères lointains et souffrants.

 

 

Le groupe s’est organisé au fil des mois et a arrêté des principes d’action. De nombreux débats ont eu lieu sur des questions de fond :

.Comment sensibiliser la communauté à l’actualité ?

.Comment la faire participer à l’action ?

. Quelles actions soutenir sur la durée ? Participation à des actions confessionnelles ou non ? Soutien à des associations dont  les membres du groupe sont militants ?

.Quels critères adopter pour le choix des actions ?

.Quelle place donner à la prière, à la réflexion, à l’information ?

 

LES CRITERES DE CHOIX DES PROJETS

En octobre 1993, le groupe a arrêté des critères pour le  choix des projets, l’idée étant d’avoir un projet fédérateur n’excluant pas d’éventuelles actions urgentes

Voici les principaux critères retenus.

  1. Participer à un projet proposé par une ONG appartenant à l’Eglise catholique (Ex.Secours catholique, CCFD), ou à une autre église (Ex : la CIMADE). Ce premier critère était un choix de l’équipe pastorale.
  2. Choisir un projet en fonction des possibilités concrètes d’échanges ou de contact sur place.
  3. Pouvoir suivre le projet grâce à un relais sur place pour pouvoir faire un retour d’information vers la communauté.
  4. Prendre en compte l’aspect pédagogique du projet sur les problèmes de fond liés au développement vis-à-vis de la communauté.
  5. Assurer une certaine continuité de l’action dans la durée.

Dès le départ, le groupe a jugé important de mener de front autour du projet : prière, réflexion, information et action dans l’objectif de faire vivre à la communauté la dimension lointaine de la solidarité.

 

LES INVESTISSEMENTS DU GROUPE / LES PROJETS SOUTENUS

Quelques remarques préalables.

.Le choix des premiers investissements de SHF a été profondément influencé par l’actualité tragique qui a ensanglanté la dernière décennie du XXème siècle. On verra comment plus loin.

.Les projets soutenus ont souvent concerné les enfants et les jeunes, premières victimes de la misère et des conflits.

.La durée de soutien des projets s’est étalée en général sur plusieurs années (Au moins 3 ans pour les projets fédérateurs). Mais le groupe a aussi soutenu des projets sur une durée plus courte.

.Les premières années, plusieurs projets ont été proposés à la communauté pour la collecte de carême. L’idée était de respecter ainsi les différentes sensibilités de Saint-Augustin.

  

  1. Participation à des actions en faveur de l’ex. Yougoslavie.

Au démarrage du groupe, dès 1993, SHF s’est fortement engagé dans des actions en faveur de l’ex. Yougoslavie, avec la volonté de témoigner de l’engagement des chrétiens aux côtés d’associations à vocation d’entraide et de mobilisation de l’opinion. Cet engagement s’est traduit de deux manières :

  1. Par une participation à des actions extérieures avec des membres de la société civile rennaise : rencontres du mercredi soir place de la mairie, participation au Collectif rennais en faveur de l’ex. Yougoslavie. (SHF y cotisait)
  2. Par des actions propres à la paroisse : soirée de prière, vente de bougies (Avec le Secours Catholique), recueil de lits, matelas, couvertures pour les réfugiés, parrainages de familles, soirée-diapos sur la Bosnie-Croatie.

Au cours de l’année 1996/97 SHF a proposé à la communauté de soutenir un projet Pax Christi « Une pierre pour construire la paix ». Il s’agissait de classes internationales de paix accueillant pendant trois semaines,  dans un environnement rassurant, des enfants de 8 ans et plus de l’ex Yougoslavie avec leurs instituteurs.

Un des membres du groupe, Pierre Galesne, membres des Amitiés Franco-Croates a été un des piliers de ce premier engagement du groupe.

 

  1. Premier projet fédérateur du groupe  en faveur des enfants des rues de Bamako (1993-1997)

A partir de 1993, SHF a apporté son soutien à un projet du Secours Catholique, projet d’animation concernant des enfants vivant dans les rues à Bamako au Mali. Ce projet visait à réinsérer les jeunes dans leurs familles ou dans leurs solidarités naturelles (Villages, écoles). Il s’appuyait sur un couple, les Combier, qui accueillaient les enfants dans des locaux loués à la ville de Bamako. Jean-Pierre Raulin a rencontré les Combier lors d’un voyage fait au Mali avec une association pour préparer le terrain. Les Combier nous ont communiqué une liste de leurs besoins urgents.

La communauté a envoyé plusieurs fois au Mali des vêtements, du matériel scolaire, des machines à coudre .L’aumônerie a été associée étroitement à cette action.

Les Combier ont terminé leur mission en 1996 mais nous avons prolongé l’aide matérielle  apportée à leurs successeurs durant plusieurs années.

 

  1. Les actions en faveur de l’Algérie et du Rwanda.

Le groupe SHF a fortement mobilisé la communauté à partir de 1994 sur les situations dramatiques vécues par l’Algérie et le Rwanda.

L’Algérie.

Anne Melki Lemeur a été une animatrice passionnée du projet. Comme pour l’Ex Yougoslavie, le groupe a conduit des actions propres à la paroisse et relayé également des initiatives émanant de la société civile.

SHF a adhéré au collectif rennais Algérie Urgence créé pour aider les réfugiés politiques algériens, fait signer à la communauté des pétitions de soutien aux intellectuels algériens et proposé dans le narthex une exposition  de lettres de témoignages poignants qui circulait en France à cette époque.

Une  brochure d’information  a été proposée aux messes du Week-end. A partir de 1994 en effet, un sous-groupe Information s’est constitué autour de Michel Nazarenko. Il a pris en charge la rédaction d’un petit bulletin distribué à la communauté. Le premier numéro  a été sorti sur l’Algérie. Pour alimenter la réflexion sur le sujet, le groupe a également proposé dans le narthex de Saint-Au une exposition-vente de livres sur l’Algérie et l’Islam.

SHF a aussi organisé une conférence « L’Islam, foi et loi  »animée par l’Imam Suheb Ben Cheik, professeur à l’école des Hautes Etudes de Paris. 300 personnes y ont participé dans l’église de Saint-Augustin. Le succès de cette conférence a poussé le groupe à poursuivre les relations avec les musulmans de Rennes .Le groupe a organisé alors en lien avec la pastorale des migrants (Roger Pérez) et une association d’étudiants musulmans de Rennes une soirée-débat sur le thème « La relation homme/Dieu dans l’Islam et le Christianisme ».

Pendant le carême, les enfants du caté ont envoyé des dessins et messages à des enfants de Sétif (En lien avec le collège de la Motte Brulon). Et la collecte de carême s’est faite en faveur des enfants algériens victimes de la violence en Algérie(En lien avec le Secours Catholique).

 

.Le Rwanda.

Il n’y a pas eu à proprement parler de «  projet Rwanda ». Mais en communion avec ce peuple martyr,  SHF a proposé à la communauté une information sous deux formes : un bulletin spécial et une conférence animée par Paul Houée sur le thème : « Dans la détresse, des signes d’espérance ».

 

  1. L’Irak

Le projet Irak a démarré en avril 1997 avec la venue à Rennes du Père Beulay, prêtre carme responsable de la communauté Notre Dame de Fatima à Bagdad. Le projet a été proposé par Michel Nazarenko qui avait connu le père Beulay en Irak lors d’un séjour professionnel. Le père Beulay a évoqué alors la pénurie alimentaire et sanitaire de la population : ce constat a conduit le groupe la première année à envoyer des colis de médicaments et de matériel scolaire à Bagdad pour aider les  personnes plus démunies qui vivaient autour de la communauté des carmes qui jouait sur place le rôle d’un centre paroissial.

Le projet s’est ensuite étoffé à partir de 1998 et a donné lieu à des échanges « entre partenaires » bien conformes à l’idée que se fait SHF de la conduite de ses projets :

. Echanges liturgiques : Bagdad nous a envoyé des cassettes d’enregistrement des cérémonies de la semaine Sainte, Saint-Augustin a transmis ses scripts des assemblées du dimanche et des cassettes de la messe préparée par SHF.

.Une mission de trois paroissiens de Saint-Augustin s’est rendue pendant deux semaines en Irak durant l’hiver 2001. Jean-Pierre Raulin, Myriam Crüls et Jérémie Bosse –Platière).  Elle a notamment emporté les dessins préparés par les enfants du catéchisme ainsi que de l’argent et des médicaments qui ont été remis au Père Beulay et à l’hôpital de Bagdad. A leur retour, les voyageurs ont présenté à la grande assemblée un compte rendu de leurs contacts et de leurs échanges.

.A leur tour, le père Beulay et son assistante Nadira nous ont initiés à la prière du cœur propre à la spiritualité syro orientale au cours d’une session de formation qui a rassemblé à Saint-Au 50 participants.

Pendant le conflit en Irak, la communauté a envoyé régulièrement à Bagdad des témoignages de soutien.  De nombreux paroissiens avaient d’ailleurs signé la pétition au président de la République proposée par des associations chrétiennes pour s’opposer à la guerre en Irak. La communauté a aidé  financièrement la population de Bagdad  jusqu’en 2004.

 

 

  1. Entre 2002 et 2005, SHF a soutenu successivement trois projets de solidarité.

.Une nouvelle action en faveur des enfants des rues au Tchad.

C’est un projet qui a été conduit à N’Djamena  conjointement avec l’association Pélican et la Croix-Rouge tchadienne. Elle  comportait deux volets :

  1. Le financement d’une formation de secouristes avec des modalités adaptées à la vie des enfants et à leurs problèmes spécifiques : colles, drogue, traumatologie, pathologies infectieuses. Les fonds recueillis ont permis de prendre en charge la formation de 15 secouristes.

.2.le deuxième volet du projet était une école alternative pour ces enfants qui a été présenté aux enfants du caté et de l’aumônerie.

 

.La confiturerie à Madagascar : un projet de développement local

Ce projet correspondait à une volonté de valorisation locale d’une production de fruits qui ne pouvait s’écouler localement à cause de l’enclavement de la région. Il était intéressant à plusieurs titres :

.Il a permis à un village de passer d’une agriculture vivrière à une production débouchant sur un commerce équitable.

.Il était soutenu techniquement par des membres de l’ENSAR (Ecole  nationale supérieure d’agronomie  de Rennes) et suivi sur le terrain par des coopérants de la DCC (Délégation catholique à la coopération). Notre relais sur place était Pascal Raulin, le fils de Jean-Pierre.

.Plusieurs bailleurs de fond institutionnels  ont également  financé le projet  dont le Conseil Général et Rennes Métropole.

 

.Israël/Palestine.

Ce projet a été le plus difficile à concrétiser faute sans doute de correspondant sur place. . Le groupe souhaitait suivre deux pistes d’actions.

.Faire un jumelage avec une paroisse palestinienne. Par l’intermédiaire d’Elias Chacour de passage à Rennes, nous avons été mis en relation avec la communauté chrétienne de Saint-Jean d’Acre. Après quelques échanges (Courriers des enfants du caté et envoi d’un CD par Sain- Jean d’Acre), la communication s’est interrompue.

. De la même façon, le projet initial avec les sœurs de Bethléem n’a pas abouti. La collecte de carême a été envoyée au CCFD en soutien de deux projets en Palestine d’éducation des enfants à la non violence et un projet concernant les femmes.

En revanche le volet Information du projet a mieux fonctionné  avec un bulletin Spécial Israël/ Palestine  et une soirée organisée avec l’association AFPS de Rennes : une table ronde avec des témoins rentrant de Palestine. (105 participants).

 

  1. Le Honduras : un projet en lien avec des communautés ecclésiales de base. (2205-2008)

Le père Marion, alors responsable de la paroisse Jeanne d’arc et ancien prêtre Fidei Donum au Honduras,  nous a mis en relation avec un prêtre hondurien en formation en France, le père Ovidio Rodriguez. Celui-ci a sollicité notre aide pour deux projets très différents :

.Une action d’amélioration des conditions de vie quotidienne des honduriens à travers la construction de fours écologiques dans les habitations de villageois près de Tégucigalpa. . Ce volet a été conduit en doyenné puisque la paroisse Jeanne d’Arc s’est associée à l’achat des fours et avec la participation des enfants du caté. Les photos, lettres de remerciements et dessins d’enfants nous ont permis de faire un retour d’information intéressant auprès de la communauté.

.Les deux années suivantes, nous avons participé au renforcement des églises locales honduriennes à travers le financement de la formation des agents pastoraux locaux qu’on appelle les Délégués de la Parole. Il s’agit de laïcs qui jouent le rôle d’animateurs des communautés de base ecclésiales et qui participent aussi au règlement des problèmes sociaux et économiques des communautés.

Ce projet a eu son volet Communication et Information : bulletin SHF replaçant le projet dans le contexte du Honduras, conférence du père Marion sur le Honduras et le rôle des Délégués de la Parole dans l’église locale, exposition de dessins d’enfants dans le narthex.

 

  1. Le projet en Centrafrique (2009 2012)

Le dernier projet fédérateur soutenu par SHF a été un projet de désenclavement culturel et numérique au service de jeunes fréquentant le centre Jean XXIII à Bangui en Centrafrique. Ce centre abrite les bureaux nationaux des mouvements catholiques et notamment le CEPEJ : comité épiscopal pour la pastorale de l’Enfance et de la Jeunesse. Antoine Excelmans, prêtre rennais ami de la paroisse, a été envoyé en 2009 comme prêtre Fidei donum en Centrafrique et a été nommé secrétaire national du CEPEJ basé au centre Jean XXIII. Le centre est situé tout près d’établissements scolaires et de l’université. Le lieu est fréquenté par les étudiants qui viennent y travailler. Le CEPEJ a souhaité offrir un meilleur service éducatif aux jeunes à travers la création d’un centre Internet associé à une bibliothèque.

Durant les trois années du séjour d’Antoine Excelmans en Centrafrique, la paroisse a apporté un soutien financier et matériel (Envoi de livres)  à la réalisation de ce projet.

Une mention particulière pour deux actions qui ont « fait sens » : la vente de cartes de Noël réalisées à partir  de dessins d’enfants centrafricains, un pique nique avec des centrafricains de Rennes, lien entre le Ici et le Là-bas.

Le retour d’information vers la communauté s’est effectué  notamment grâce aux échanges par mail avec les jeunes centrafricains responsables du cyber, des vidéos, le témoignage du P.Excelmans lors de ses retours en France, les bulletins d’information proposés aux paroissiens.

La place de la prière

Partie intégrante de l’action de SHF, la prière communautaire pour la solidarité internationale a revêtu des formes diverses : célébration eucharistique préparée une fois par an pour présenter SHF   à la communauté et  accompagner par la prière les projets du groupe, animation du midi le vendredi Saint en communion avec ceux qui souffrent et qui luttent sur notre planète, propositions  de prières pour le monde dans le livre d’intentions. Le groupe a aussi organisé quelques veillées en union avec des pays en difficulté.

Dans la première décennie de la vie du groupe, plusieurs tentatives ont été faites pour mettre en place des temps de prière réguliers notamment à l’occasion des célébrations du Week end. Paul Bosse Platière a même fait au groupe une proposition structurée de « prière  pour la paix ». Celle-ci aurait pu se jumeler avec un jeûne et se dérouler chaque vendredi de 13h30 à 14h30.  Cette suggestion ne s’est jamais concrétisée.

Le groupe a aussi été par deux fois à l’origine d’une fresque constituée de petits panneaux  évoquant  des pays et des prières du monde préparés par les paroissiens et placés sur les murs de l’église de Saint-Au, fresque qui a trouvé sa place dans le déroulement de la liturgie.

 

La place de l’information.

La dimension Information a été présente dès l’origine du groupe. L’objectif de départ était ambitieux : il s’agissait d’une part de situer le projet dans son contexte national, et d’autre part d’élargir les perspectives et d’ouvrir sur des questions de fond liées au développement.

Pour concrétiser, le groupe a utilisé des outils « classiques » : informations sur panneau dans le narthex, bulletin SHF, conférences-débat (Certaines ont été rappelées plus haut), soirées-diapos et aussi (Piste à creuser) le site Internet de Saint-Au pour faire connaitre ses actions.

Les actions de plaidoyer auprès des pouvoirs publics.

Le groupe s’est fait à plusieurs reprises le relais d’actions de plaidoyer lancées par des plates-formes d’associations en invitant les paroissiens à signer des pétitions. Ce type d’action qui invite à un geste « militant »  a permis aussi  à cette occasion de s’informer sur de grandes problématiques à travers notamment les argumentaires qui accompagnent ces signatures.

Ainsi en 1997 : la pétition aux élus concernant la loi sur l’immigration ; en 1998/99, la campagne pour l’annulation de la dette des pays pauvres à l’occasion du Jubilé de l’an 2000 ; en 2001, la campagne pour le maintien de l’aide publique au développement ; en 2006, la campagne Dole relative à la liberté syndicale des travailleurs agricoles en Amérique centrale ; en 2007, la campagne du CCFD à l’occasion des élections « Votons pour une terre solidaire »qui a mis l’accent sur la réforme des règles du commerce international , le regard porté sur les migrants et l’aide publique au développement.

 

EN GUISE DE CONCLUSION  …

 

Le groupe a réalisé de nombreuses autres actions qui ne sont pas racontées en détail ici… Citons cependant pour mémoire :

.Le soutien à un projet de réinsertion d’enfants des rues à La Paz en Bolivie en 1997, le relais fidèle des appels de l’ACAT, le soutien logistique au projet Cameroun de l’aumônerie du lycée avec Ferdinand..

De sympathiques soirées chez les uns et les autres ont ponctué toute la vie du groupe et sont de très bons souvenirs : toujours conviviales, quelquefois plus « sérieuses » : ainsi quand Hugues nous a partagé son expérience du forum de Porto Allegre ou Myriam son séjour en Syrie.

61 paroissiens ont participé à l’aventure durant ces 20 ans pendant des durées variables. Le nom de chacun apparait dans l’annexe jointe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES  MEMBRES  DE  SHF (1992-2012)

L’équipe de départ

Marie-Noëlle Bimbenet, Patrice Bos, Paul Bosse-Platière, Véronique Clément, Françoise Cuissard, Pierre Galesne,Fabienne Hardy, Geneviève Hénaff, Béatrix Levillain, Gérard Mahieu, Anne Melki-Lemeur, Françoise Moy ,Xuan Tué Nguyen, Jean-Pierre Raulin, Marie-Joëlle Ronsin, Jean-Baptiste Roussel, , Yvette Tatard, Béatrice Vallet, Nicole Révillon.

 

Puis, sont arrivés dans le groupe, pour un compagnonnage de quelques semaines ou quelques mois ou un plus long voyage.

.En 1993, Claire Delacourt, Michel Nazarenko, Christine Fouilland, Michèle Contin, Joseph Richard

.En 1994 : Marie-José Chapelière, Claude et Benoit Hooge,

.En 1996 : Myriam Crüls, Roger Serrand

.En 1997 : Gaëlle Le Deuil, Nicole Le Gall,

.En 1998 : Chantal Boucet, Annick Marie, Claire Mason, Brigitte Bazin

.En 1999 ; Yvonne de la Tour, Connie Charrette, Joseph et Marie-Thérèse Bordeau, Geneviève Suire, Christine Vial, Myriam Fillaud

.En 2000 : Muhammad Al- Tawil

.En 2001 : Marie-Thérèse Guy, Sophie Humeau, Didier Lacour, Jean Chatel

.En 2002 Catherine Faisant, Hugues de Courtivron

.En 2003 : Isabelle de Boismenu, Jean-Louis et Danielle Poisson

.En 2005 : Odile Morel

.En 2006 : Vincent Mahé

.En 2007 : Jacqueline Boucard

.En 2009 : Marie- Antoinette Favron

.En 2010 : Lov Kilamou, André Badiche, Agnès Deguernel

.En 2011 : Béatrice Curtet, Vincent Hallaire